Le paddock du WRC

ben ouai, les boules ...

je suis (je sais pas) , on voit le rally de grande-bretagne, l'un des plus sécuisés du monde et on voit qu'un copilote peut mourir meme dans les meilleures conditions de course, la vie est mal faite...
j'avais lu il y a quelques jours une interview de Mickael Park, il disait que ce rally lui était cher car c'est la qu'il avait debuter, c'était son rally national...
je n'ai appris cela que en fin d'apres-midi, quand j'ai demander au copain de ma soeur de me dire le resultat du rally, mon cousin m'a alors dit que Martin avait eu un accident et que son copilote était mort, je ne l'ai pas cru tout de suite, mais quand j'ai lu sur le portable, j'en revennais pas!
ca devait etre une belle journée pour moi, mais moi qui suis de tres pres le rally, ca ma couper!
le rally est un des sport les plus dangereux, quel que soit le niveau est c'est montrer ici.
Le rally reste pour moi le plus beau sport du monde.
toutes mes condoléances a la famille de Michael Park.

Solberg vainqueur dans la tristesse
Grande-Bretagne : Michelin Compétition - Arrivée
L'équipe Michelin dans la tristesse !
Petter Solberg a remporté le Rallye de Grande-Bretagne dans de bien tristes circonstances. Michael Park, copilote de Markko Märtin (Peugeot), est décédé dans un accident survenu lors de la dernière étape.
Sébastien Loeb (troisième, Citroën-Michelin), alors leader de la course, a volontairement pointé en avance pour ne pas s'imposer et être titré dans de telles circonstances. Ce soir, le Championnat du Monde des Rallyes est plongé dans une profonde tristesse.

Toute l'équipe de Michelin Compétition souhaite exprimer ses plus sincères condoléances à la famille et aux nombreux amis de Michael « Beef » Park.

www.f1live.com

jusqu'à présent, on avait vu aucunes images ou vidéos de l'accident, ce que je ne trouvais pas si mal. on savait comment il était sorti, et je pense qu'il n'était pas necessaire d'en montrer...

WRC : Daniel Carlsson remplacera Markko Märtin au Japon

Peugeot-Sport fait savoir par voie de communiqué de presse qu'après son tragique accident du Wales Rally GB, Markko Märtin ne prendra pas part au rallye du Japon la semaine prochaine. Les équipages de la marque au lion pour cette 13e manche du Championnat du Monde (du 28 septembre au 2 octobre) seront dès lors composés de Marcus Grönholm / Timo Rautiainen, sur la première voiture, et de Daniel Carlsson / Matthias Andersson sur la seconde 307 WRC. Régulièrement engagé sur des Peugeot WRC depuis 2004, l'espoir suédois retrouvera donc la 307, qu'il avait déjà pilotée pour l'usine en Angleterre fin 2005 (abandon), puis en Suède (Bozian) début 2005 (6e).

WRC : Après Colin McRae, Didier Auriol

Difficile pour les anciennes stars du mondial des rallyes de rester inactives. Après la participation de Colin McRae en Angleterre, pour le compte de Skoda, c'est Didier Auriol qui reprendra du service au Tour de Corse, où il disposera d'une Peugeot 307 WRC suivie par une équipe Bozian. Un team que le résidant de Millau connaît bien, puisqu'il avait déjà travaillé avec lors du Monte-Carlo en début d'année (abandon avec une Peugeot 206 WRC). Ce sera la première fois que Didier roulera avec le coupé français en course.

WRC Japon : La journée en bref

Selon la tradition établie en début de saison, voici en chiffres et en lettres le résumé de la 1ère journée de course du rallye du Japon, disputé sur l'île d'Hokkaido.

On retiendra surtout la domination des Subaru, puisque l'une d'elles a toujours été en tête depuis le départ. Et si c'est Petter Solberg qui mène au premier soir, on soulignera l'excellent début de course de son équipier Chris Atkinson, qui a même occupé la tête un moment, sur ce rallye, il est vrai, qui est sans doute celui qu'il connaît le mieux du championnat mondial, pour l'avoir déjà disputé à deux reprises depuis l'époque de l'Asie-Pacifique (victoire Super 1600 en 2004).

De cette journée d'ouverture sans fait de course majeur, on retiendra aussi l'excellent travail de "Gigi" Galli (Mitsubishi Lancer WRC) qui, comme ce fut souvent le cas cette année, fait plus que tenir tête à son équipier Harri Rovanperä. Il n'en va pas vraiment de même pour Gilles Panizzi (Mitsubishi officielle), dont le retour ne se fait pas sans mal, et Toni Gardemeister (Ford Focus WRC), qui comme à son habitude a été plutôt lent à se mettre dans le bain.

De son côté, sans pour autant tenter le diable, conscient qu'il est qu'une 3e place lui suffit pour empocher dès ce week-end son deuxième sacre mondial, Sébastien Loeb est néanmoins parvenu à se hisser dans le sillage du leader, au deuxième rang. Incroyable Loeb ... Quant à François Duval, il joue la prudence et la sagesse. Longtemps 6e, il s'est fait passer en cours de journée par Galli. Il pointe ce soir au 7e rang provisoire.

En Production (Gr. N), la balance penche plutôt pour Mitsubishi. Mais pour vraiment très, très peu, puis l'avance de Fumio Nutahara et de sa Lancer Evo 8 n'est que de 4"8 sur Toshihiro Arai (Subaru Impreza WRX Sti) au terme de ces 163,26 km qui constituaient la plus longue étape du week-end.

Demain, 12 ES attendent les rescapés de cette première étape, avec au menu une bonne centaine de kilomètres à disputer contre la montre. (M. Lacroix)

ES scratch leader
1 Atkinson Atkinson
2 Solberg Solberg
3 Atkinson Atkinson
4 Solberg Solberg
5 Galli Solberg
6 Grönholm Solberg
7 Loeb Solberg
8 Solberg Solberg
9 Rovanperä Solberg

Meilleurs performers du rallye

Solberg : 3 scratches; Atkinson : 2 scr.; Galli, Grönholm, Loeb & Rovanperä : 1 scr.

Leadership
ES 1: Atkinson; ES 2 : Solberg; ES 3 : Atkinson : ES 4 à 9 : Solberg.

Classement 1ère Journée

1. Solberg-Mills (Subaru Impreza WRC2005-5), en 1h31'20"2
2. Loeb-Elena (Citroën Xsara WRC2004-1), à 22"9
3. Grönholm-Rautienen (Peugeot 307 WRC Evo2-7), à 34"5
4. Atkinson-McNeall (Subaru Impreza WRC2005-6), à 1'36"6
5. Rovanperä-Pietiläinen (Mitsubishi Lancer WRC05-9), à 1'54"2
6. Galli-D'Amore (Mitsubishi Lancer WRC05-10), à 2'10"7
7. Duval-Smeets (Citroën Xsara WRC2004-2), à 2'11"9
8. Kresta-Tomanek (Ford Focus RS WRC04-4), à 2'50"6
9. Gardemeister-Honkanen (Ford Focus RS WRC04-3), à 2'53"4
10. Carlsson-Andersson (Peugeot 307 WRC Evo2-8 ), à 3'14"4
…
13. Nutahara-Hayashi (Mitsubishi Lancer Evo 8-34), à 10'46"1 1er Production

…

WRC Japon : La 2nde journée en bref
Voici résumée en chiffres et en lettres, la 2e étape du rallye du Japon, 13e manche 2005 du championnat mondial de la spécialité.
Disputée sous la pluie, cette journée a vécu sous la domination de deux hommes : Petter Solberg (Subaru Impreza WRC), le leader, et Marcus Grönholm (Peugeot 307 WRC), qui commençait à le menacer. Ce dernier reviendra à moins de 20 secondes de la Subaru, alors qu'il en accusait 34"5 de retard la veille. Un écart qui se rétablira pour ainsi dire ce soir (32"3) après que le Norvégien ait réagi fermement. Pendant que ces deux-là s'entredéchiraient, Sébastien Loeb (Citroën Xsara WRC) s'est contenté de regarder. D'abord passé par Grönholm ce matin, il a ensuite assuré cette place sur le podium qui lui garantirait d'ores et déjà un titre cent fois mérité. De 22"9 hier soir, l'écart qui le sépare aujourd'hui du premier a largement passé la minute, mais cela reste suffisamment sécurisant pour aborder l'ultime étape l'esprit tranquille, puisque le 4e, l'excellent "Gigi" Galli (Mitsubishi Lancer WRC), pointe à 1'30" de l'Alsacien.

A partir de cette position, les choses ont également été très disputées tout au long de la journée. Derrière Galli, on trouve Harri Rovanperä, son équipier chez Mitsubishi, Chris Atkinson (Subaru Impreza WRC), qui perd progressivement des places, et François Duval (Citroën Xsara WRC), tous les quatre concentrés en moins de 15 secondes … Cela promet d'être chaud demain.

Chez Ford, c'est la décadence. Les pilotes (Toni Gardemeister et Roman Kresta) se livrent à une lutte interne pour les miettes (8e place). Mais où est donc passé ce jeune espoir finlandais qui nous a pourtant déjà fait des étincelles en l'une ou l'autre occasion ? A noter que c'est Gilles Panizzi (Mitsubishi Lancer WRC) qui ferme la marche des pilotes officiels et que Toshihiro Arai (Subaru Impreza WRX Sti) s'est emparé de la tête en Production.

Demain, la dernière étape s'étalera sur 85,94 km de spéciales.

ES scratch leader

10 Rovanperä Solberg
11 Grönholm Solberg
12 Grönholm Solberg
13 Solberg Solberg
14 Grönholm Solberg
15 Grönholm Solberg
16 Solberg Solberg
17 Grönholm Solberg
18 Solberg Solberg
19 Solberg Solberg
20 Solberg Solberg
21 Rovanperä Solberg

Meilleurs performers du rallye
Solberg : 8 scratches; Grönholm : 6 scr.; Rovanperä : 3 scr.; Atkinson : 2 scr.; Galli & Loeb : 1 scr.

Leadership
ES 1: Atkinson; ES 2 : Solberg; ES 3 : Atkinson : ES 4 à 21 : Solberg.

Classement 2ème jounée
1. Solberg-Mills (Subaru Impreza WRC2005-5), en 2h34'23"6
2. Grönholm-Rautienen (Peugeot 307 WRC Evo2-7), à 32"3
3. Loeb-Elena (Citroën Xsara WRC2004-1), à 1'11"1
4. Galli-D'Amore (Mitsubishi Lancer WRC05-10), à 2'42"7
5. Rovanperä-Pietiläinen (Mitsubishi Lancer WRC05-9), à 2'43"8
6. Atkinson-McNeall (Subaru Impreza WRC2005-6), à 2'53"7
7. Duval-Smeets (Citroën Xsara WRC2004-2), à 2'55"6
8. Gardemeister-Honkanen (Ford Focus RS WRC04-3), à 4'05"2
9. Kresta-Tomanek (Ford Focus RS WRC04-4), à 4'21"9
10. Carlsson-Andersson (Peugeot 307 WRC Evo2-8 ), à 5'36"2
…
13. Arai-Sircombe (Subaru Impreza WRX Sti-31), à 16'39"3 1er Production

Second titre mondial pour Loeb

Les rebondissements de fin d'épreuve n'ont pas touché Sébastien Loeb. Deuxième du Rally Japan, le pilote Citroën a capitalisé assez de points pour être certain de conserver son titre de Champion du Monde à trois épreuves de la fin de la saison.

Comme au Rallye de France Tour de Corse l'an passé, Sébastien Loeb ne s'est pas mêlé à la lutte pour la victoire ce week-end. Petter Solberg, puis Marcus Grönholm, ont eu raison de la Xsara WRC numéro 1. Mais à trop vouloir en faire sur un terrain qui l'avait vu gagner la saison dernière, Petter Solberg a été piégé en vue de l'arrivée.

Contraint à l'abandon, le Norvégien laisse la victoire à Marcus Grönholm, brillant malgré une Peugeot encore parfois récalcitrante. Le Finlandais remporte au Japon un second succès cette saison. De quoi redonner des couleurs à une équipe très marquée par le Wales Rally GB.

Toujours concentré sur son seul objectif : une place sur le podium, Sébastien Loeb a 'assuré' tout le week-end en évitant de prendre le moindre risque. Il se voit récompensé d'une saison magnifique, peut-être la plus belle de l'histoire, d'un second titre mondial et rejoint Walter Rohrl, Miki Biasion, Carlos Sainz et Marcus Grönholm à ce prestigieux rang.

Après un début de course remarquable et une deuxième journée plus anonyme, Chris Atkinson a évité les pièges pour monter pour la première fois sur le podium d'une épreuve mondiale. L'Australien doit encore gagner en régularité mais sa première saison est très encourageante. La seule Subaru classée devance François Duval, qui prend de bons points pour Citroën, et la Mitsubishi de Harri Rovanperä. Le Finlandais et son équipier Gigi Galli qui ne termine pas, ont animé la course de bout en bout par leurs performances et leurs problèmes en fin de course. Rovanperä prend la cinquième place mais méritait sans doute mieux.

Bien loin du compte, les Ford de Toni Gardemeister et Roman Kresta terminent aux sixième et septième rangs devant Daniel Carlsson, remplaçant de Markko Märtin ce week-end.

En PWRC, un duo japonais a animé la course. Toshi Arai remporte la manche et s'envole vers le titre au volant d'une Subaru Impreza Pirelli. Il devance son compatriote Fumio Nutahara sur une Mitsubishi Lancer Yokohama.

Prochain rendez-vous pour le Championnat du Monde des Rallyes à Ajaccio pour le Rallye de France Tour de Corse, une épreuve qui manque encore au palmarès de Sébastien Loeb !

Classement Final du Rallye du Japon

1. 7 M. GRÖNHOLM 3:25:32.0
2. 1 S. LOEB 3:26:54.1
3. 6 C. ATKINSON 3:28:12.0
4. 2 F. DUVAL 3:28:31.4
5. 9 H. ROVANPERÄ 3:29:31.8
6. 3 T. GARDEMEISTER 3:30:04.3
7. 4 R. KRESTA 3:31:04.0
8. 8 D. CARLSSON 3:32:11.1
9. 14 A. WARMBOLD 3:33:11.3
10. 11 A. SCHWARZ 3:37:39.4
11. 10 G. PANIZZI 3:39:28.8
12. 31 T. ARAI 3:46:44.3
13. 64 C. CROCKER 3:47:48.7
14. 34 F. NUTAHARA 3:48:25.8
15. 50 A. TEISKONEN 3:53:27.5
16. 63 M. ISHIDA 3:53:42.3
17. 73 G. WILKS 3:53:43.7
18. 68 N. KATSUTA 3:55:06.8
19. 36 M. LIGATO 3:57:31.3
20. 44 S. BELTRÁN 4:01:24.4

Emouvante victoire de Marcus et Timo


C'est dans l'avant-dernière étape spéciale que Marcus Grönholm a pris la tête du Rallye du Japon lorsque Petter Solberg, sous sa pression constante, est sorti de la route. Marcus, constamment à l'attaque depuis le départ, 9 fois le meilleur temps, a remporté sa 18ème victoire en Championnat du Monde et reprend la place de dauphin du champion 2005, Sébastien Loeb. La seconde 307 WRC de Daniel Carlsson termine à la huitième place et contribue à conforter la deuxième place de Peugeot au Championnat Constructeurs.

Marcus Grönholm : « La chose la plus importante pour moi est de dédier cette victoire à la mémoire de Michael Park : nous y tenions pour lui ! Nous avons attaqué jusqu'au bout, dans le même rythme que Petter Solberg. Qu'il soit sorti de la route pour cela ou pas, nous ne le serons jamais mais nous n'étions jamais très loin de lui. Ce fut un rallye difficile, parfois nous avons fait de mauvais choix de pneus et quelques petits problèmes le deuxième jour. Dans ces circonstances, c'est le meilleur résultat possible et c'est super pour l'équipe. »

Daniel Carlsson : « Je récolte un point à l'arrivée ce qui est bien dans la mesure où je n'avais pas fait d'essais avant de venir ici. J'ai fait de mon mieux dans ces circonstances difficiles. J'ai manqué parfois de confiance mais j'ai appris beaucoup à chaque kilomètre et je suis très content d'être à l'arrivée et de remplir le contrat que Peugeot m'avait donné. »


Jean Pierre Nicolas : « C'est le plus beau cadeau que Marcus Grönholm pouvait faire à la mémoire de Michael Park. Marcus n'a jamais baissé les bras, c'est un combattant fantastique ! Il avait repris près de 10 secondes à Petter Solberg ce matin, lui mettant ainsi la pression avant la dernière boucle de la journée. Petter est sorti et Marcus gagne car il a toujours été en situation de se battre pour la victoire. C'est sans aucun doute sa plus belle saison, même s'il n'est pas titré en 2005..

Le bilan du rallye du Japon est excellent, avec Daniel Carlsson qui termine 8ème, remplissant totalement sa mission qui était de terminer ce rallye. Nous n'avons eu aucun problème technique, c'est une superbe performance de l'ensemble de l'équipe et une revanche sur le sort qui nous a accablé il y a deux semaines. C'est la plus belle victoire Peugeot, fêtée par Guy Fréquelin et toute son équipe qui sont venus jusqu'au stand Peugeot congratuler l'équipe Peugeot Sport. Je souhaite sincèrement féliciter Sébastien Loeb et Citroën Sport pour l'extraordinaire saison qu'ils ont réalisée et pour le deuxième titre de champion du monde de Sébastien, amplement mérité. »

Communiqué de Presse
Peugeot Sport

Solberg domine, Grönholm gagne !
Japon : Le bilan

Alors qu'il se dirigeait vers une victoire qui lui semblait acquise, Petter Solberg a dû abandonner après avoir heurté une pierre dans l'avant dernière spéciale de ce rallye. Le retrait du Norvégien laisse la victoire à Marcus Grönholm et permet à Sébastien Loeb, qui termine à la deuxième place, de remporter son deuxième titre de Champion du Monde. Chris Atkinson réalise au Japon son meilleur résultat en Mondial en montant sur la troisième marche du podium.

Un cadeau pour Grönholm
Malgré toute la ténacité et la détermination dont il a fait preuve sur cette confrontation, Marcus Grönholm n'avait que peu de chance de remporter à la régulière cette treizième manche du Mondial. Le pilote Peugeot a réalisé un excellent rallye, mais même s'il fut proche à un moment de la première place, il n'a jamais vraiment fait douter Petter Solberg qui semblait avoir la situation bien en main.

Le vieil adage qui laisse entendre que rien n'est acquis avant l'arrivée prend une nouvelle fois tout son sens. Même en prenant le minimum de risque, Petter Solberg s'est fait piéger par une pierre qui est venue endommager la direction de sa Subaru. Une casse mécanique qui allait contraindre le Norvégien à l'abandon et qui laissait la victoire à Marcus Grönholm.

Le Finlandais récolte les fruits de sa légendaire persévérance. Marcus ne lâche jamais rien et depuis plusieurs manches le Finlandais a pris un abonnement au podium. Il signe au Japon son deuxième succès de la saison après avoir imposé sa 307 à domicile sur le Rallye de Finlande.

La deuxième Peugeot officielle, confiée sur ce rallye à Daniel Carlsson, rejoint l'arrivée à la huitième place au terme d'une course en demi-teinte. A ramenant sa 307 à l'arrivée, on peut considérer que le Suédois a rempli sa mission. Il n'était pas évident pour lui de remplacer Markko Märtin dans les conditions que l'on connaît.

Champion du Monde
Il était inéluctable que le titre ne pouvait échapper à Sébastien Loeb. En refusant la couronne en Grande-Bretagne, Sébastien ne faisait que retarder les échéances. Son avance au championnat était trop importante pour qu'un de ses rivaux puissent espérer détrôner le champion sortant.

Même en cas de victoire de Solberg, Sébastien pouvait se contenter de terminer à la troisième place. Sans prendre de gros risques, il viendra rapidement installer sa Xsara sur le podium provisoire pour gérer par la suite sa position.

Double Champion du Monde, Sébastien Loeb est également détenteur du nombre de victoires en une saison. Un record que le pilote Citroën pourrait bien étoffer de nouveau succès, d'autant qu'avec le titre en poche, il aborde les trois derniers rendez-vous de la saison libéré de toute pression.

Depuis son retour derrière le volant de sa Xsara, François Duval rempli parfaitement le rôle qui lui a été confié. Quatrième au final, le Belge termine une nouvelle fois dans les points et permet à Citroën d'accentuer un peu plus une avance qui se porte à vingt deux points. Les résultats cumulés des deux pilotes permettent à Peugeot d'empocher onze points (10 pour Grönholm, 1 pour Carlsson) alors que dans le même temps Sébastien Loeb et François Duval engrangent treize points supplémentaires au championnat constructeurs pour le compte de Citroën.

Atkinson comme consolation
Le rendez-vous japonais revêtait une importance toute particulière pour Subaru qui évoluait sur ses terres. Le fer de lance du constructeur nippon, Petter Solberg, affichait d'ailleurs au départ une motivation décuplée. L'Impreza s'est rapidement avérée performante sur ce terrain, jusqu'à l'avant dernière spéciale Subaru a toujours occupé la tête de la course. Chris Atkinson sera le premier leader de cette épreuve avant que Solberg ne prenne le rallye à son compte.

En bataille avec Marcus Grönholm, Solberg prenait l'avantage sur son adversaire samedi après-midi en enchaînant les meilleurs temps. Le Norvégien terminait la journée avec une avance d'une trentaine de secondes, une marge certes pas suffisant pour s'endormir en route mais qui lui permettait tout de même de limiter la prise de risque. Malheureusement, sur un terrain aussi piègeux, même en étant attentif, on peut se laisser surprendre. Une petite faute, mais de lourdes conséquences pour Solberg qui se voit priver de victoire.

Chez Subaru on tentera de se consoler avec le résultat obtenu par Chris Atkinson. L'Australien attendait lui aussi ce rendez-vous de pied ferme. Animateur du Championnat Asie-Pacifique avant d'intégrer le Mondial, Atkinson avait déjà eu l'occasion de s'exprimer sur ce rallye. Il avouait qu'il affectionnait les spéciales japonaises et qu'il se sentait à son aise sur ces routes. Il le démontre en signant le meilleur résultat de sa carrière avec son tout premier podium…

Bon rallye, mauvais dimanche
Comme Subaru, Mitsubishi évoluait également à domicile et espérait bien voir ses Lancer briller sur les spéciales japonaises. Dans l'ensemble, le bilan de l'équipe Mitsubishi peut être considéré comme positif même s'il a été terni par les déboires des pilotes ce dimanche matin.

Tout au long de l'épreuve, Harri Rovanperä et Gianluigi Galli ont signé des temps dans le top cinq, le Finlandais réalisant même quatre meilleurs temps sur ce rallye. Samedi soir, au terme de la deuxième étape, Galli et Rovanperä occupaient respectivement les quatrième et cinquième places. Mais tous deux allaient connaître leur lot de problème sur les premiers kilomètres de la dernière journée de course.

Au départ du premier chrono du jour, Rovanperä sera victime de coupures moteur qui lui feront perdre une trentaine de secondes. Dans le chrono suivant le Finlandais commettra une légère faute et endommagera l'avant de sa Mitsubishi. Une touchette qui se soldera par la perte d'une cinquantaine de secondes.

Gianluigi Galli sera lui victime d'une touchette qui engendrera une rupture de suspension arrière gauche et qui obligera l'Italien à renoncer.

On peut être surpris par le choix de Mitsubishi d'avoir ''nominé'' Gilles Panizzi sur cette épreuve. Le Français était en manque de compétition et reprendre le volant sur un terrain aussi complexe que celui du Japon n'était pas une sinécure. Gilles n'est jamais parvenu à rentrer totalement dans la course. Il rejoint l'arrivée à la onzième place à plus de treize minutes du vainqueur.

Ford loin, mais dans les points
Les pilotes Ford n'ont pas vraiment brillé sur ce terrain. Toni Gardemeister et Roman Kresta n'ont jamais été en confiance. Les deux hommes ont tout fait pour ne pas se laisser distancer mais à l'heure de faire les comptes ils se retrouvent à plus de quatre et cinq minutes de Grönholm.

Toni Gardemeister et Roman Kresta terminent toutefois dans les points en accrochant respectivement les sixième et septième positions.

Difficile de faire un bilan de la prestation de Skoda sur ce rallye tant elle est passée inaperçu. Mikko Hirvonen a bien réalisé de très bons chronos en début d'épreuve mais son retrait prématuré l'empêchait de pouvoir confirmer. Armin Schwarz termine ce rallye au dixième rang, à douze minutes du vainqueur…

Loeb et Elena, Champions du Monde 2005

Seb et Daniel Champions du monde ! « Seb to Daniel wa shôri-sha » En terminant à la deuxième place du Rally Japan, les champions 2004 conservent leur titre. Auteurs d'une course superbe, François Duval et Sven Smeets obtiennent une quatrième place qui permet à Citroën d'accroître de deux points son avance au Championnat Constructeurs.

La troisième étape proposait avec « Panke Nikorpet » et « Penke », à parcourir chacune deux fois, des spéciales « étroites, sinueuses, très difficiles, peut-être les plus techniques du rallye » selon Sébastien Loeb. Elles étaient, de surcroît, humides et glissantes en raison des pluies d'hier. Seb, très prudent, a franchi ce dernier obstacle sans encombre. Dans un groupe de quatre pilotes groupés en moins de treize secondes ce matin, François, auteur d'un troisième et d'un deuxième temps, a parfaitement tiré son épingle du jeu en pilotant avec ce qu'il faut d'attaque sans prendre de risques exagérés.

La joie était bien évidemment de mise à la dernière assistance, pendant laquelle les équipages Citroën ont sacrifié au kagami-wari en fracassant joyeusement à coup de maillet un tonneau de saké avant de se prêter aux multiples interviews.

« Génial ! » répétait Seb, tout sourire. « Nous atteignons le premier sommet d'une saison quasi parfaite en obtenant un deuxième titre à trois étapes du but. L'équipe Citroën nous a donné à chaque course une voiture aussi performante que fiable. Notre résultat est le sien, et nous allons maintenant tout faire pour qu'elle conserve la couronne Constructeurs. Elle le mérite vraiment. Une troisième place suffisait, je termine deuxième, cela ne change pas grand-chose. Vu les circonstances, je suis très heureux de la victoire de Marcus, Timo et Peugeot. »

François Duval, véritablement retrouvé, n'était pas moins heureux que son équipier : « C'est bon d'avoir repris ma confiance, nécessaire sur un terrain difficile, très glissant. Sven et moi avons beaucoup pensé avant le départ à Markko [Martin] et Michael [Park]. Il nous a fallu un peu de temps pour entrer dans le rythme. Je suis heureux pour Seb et Daniel. Leur deuxième titre est plus que mérité. Ils ont prouvé qu'ils pouvaient gagner sur toutes les surfaces. Ils montrent combien le travail est important. Ils sont libérés, nous sommes en confiance. La fin de saison devrait être belle… »

Pour Guy Fréquelin : « La première grande satisfaction, c'est que l'équipe ait pu donner pendant toute la saison à Seb et Daniel une voiture leur permettant d'être à nouveau champions. Je suis heureux et fier de constater à quel point cette équipe est motivée. Seb a géré cette course avec la maîtrise qu'on lui connaît. L'autre grande satisfaction de ce rallye vient de la course de François et Sven. Après des moments difficiles, François est maintenant beaucoup plus serein. Il évolue au niveau de son talent, qui est grand. Cela tombe bien, car avec le titre ‘Pilotes', nous avons fait la moitié du travail seulement. Nous allons essayer de le terminer en conservant notre titre ‘Constructeurs'. »

Communiqué de Presse
Citroën Sport

WRC Japon : Le top 10 à la loupe

En gros, cette 2e édition mondiale du rallye du Japon n'a pas donné lieu a beaucoup de coups de théâtre. En fait, les deux seules fait notoires de ce week-end se sont produits durant la dernière journée et ont prouvé que nul n'est prophète en sont pays, puisqu'ils ont touché les deux équipes japonaises engagées ici. D'abord Mitsubishi, avec les problèmes de Giandomenico Galli, qui l'ont relégué dans les profondeurs. Ensuite Subaru, avec l'abandon de Petter Solberg, alors que celui-ci menait quasiment depuis le départ. Pour le reste, on retiendra aussi la belle bagarre qui a animé la course, presque de bout en bout, entre quatre équipages pour la 4e place. Et puis, bien entendu, il y a le deuxième sacre de Sébastien Loeb, qui débarquera maintenant l'esprit libre à Ajaccio, pour le Tour de Corse, une épreuve qui manque toujours à son palmarès.



1. Grönholm-Rautienen (Peugeot 307 WRC Evo2-7), en 3h25'32"0

Cette victoire, sa deuxième de la saison après celle conquise sur ses terres (Finlande), on peut dire qu'il a été la chercher le grand Marcus. Maintenant sans cesse la pression sur son rival, il parviendra à la pousser à la faute tout en fin de parcours. Reparti ce dimanche matin avec 32"3 de retard, en 2 spéciales (ES 22 et 23), il avait réduit cet écart à 22"5 ! Impressionnant. Dans la suivante, ES 24), Solberg tapait et renonçait. Une prestation d'autant remarquable que la Peugeot n'est toujours pas l'arme idéale et parfaite qu'a pu être sa devancière 206 WRC. Une victoire qui, par ailleurs, tombe à point pour une équipe qui fut très marquée par les événements tragiques vécus en Angleterre. Les 10 points de cette victoire, ajoutés à l'ultime unité décrochée par Daniel Carlsson, le remplaçant de Markko Märtin ce week-end, permettent aussi à Peugeot de ne concéder que 2 points au championnat "constructeurs". Tout reste donc possible.

Leader ES 25 & 26.

13 scratches (ES 6, 11, 12, 14, 15, 17, 22, 25 & 26)



2. Loeb-Elena (Citroën Xsara WRC2004-1), à 1'21"1

Le seul but du pilote Citroën était ce week-end de terminer sur le podium, avait de ceindre dès à présent une deuxième couronne mondiale successive. Parti très prudemment, il se retrouvait toutefois rapidement à cette 3e position espérée et dès cet instant, il se contentera d'admirer le travail de ses deux petits copains (Solberg et Grönholm) se battant devant lui, d'autant qu'il avait creusé un écart suffisant avec ses poursuivants pour se sentir "à l'aise". Ceci ne l'empêchera pas de signer l'un ou l'autre scratch, puis de profiter de l'abandon de Solberg pour se classer 2e, ce qui suffit largement à lui permettre de décrocher ce titre 1000 fois mérité, tant il est vrai que l'Alsacien a accompli l'une des saisons les plus magnifiques de l'histoire du mondial des rallye, si pas la plus belle. Le pire, c'est que dans l'état actuel, on ne voit pas qui pourrait lui résister … quand il n'a pas décidé d'assurer.

2 scratches (ES 7 & 24)



3. Atkinson-McNeall (Subaru Impreza WRC2005-6), à 2'40"0

Pour avoir déjà roulé deux fois ici, Chris Atkinson se retrouvait ce week-end sur un rallye qui compte parmi ceux qu'il connaît le mieux de la saison mondial. Dès lors, sa mission était d'accomplir un super rallye et le concrétiser par un résultat probant. Mission plus qu'atteinte, puisqu'au terme d'un week-end qui l'a vu briller, puisqu'il occupait même la tête un moment en début d'épreuve, l'Australien protégé de Prodrive signe le premier podium mondial de sa jeune carrière. Sans compter qu'il fait coup double en sauvant les meubles au championnat "constructeurs" où sa 3e place, et les 6 points qui vont avec, permet à Subaru de reprendre 1 unité à Ford, qui n'est désormais plus qu'à 3 points.

Leader ES 1 et ES 3.

3 scratches (ES 1, 3 & 23)



4. Duval-Smeets (Citroën Xsara WRC-2), à 2'59"4

Une fois de plus, François a fait ce que lui demandait son employeur. Certes, il a sans doute été moins percutant que l'an dernier, mais il n'a non plus rien percuté … (il était sorti de la route il y a 12 mois). S'il avait compris dès son arrivée chez Citroën qu'accumuler ce genre de classement lui serait grandement bénéfique, il serait autrement classé que ce qu'il est à ce jour et la marque au double chevron serait sans doute championne en même temps que son pilote numéro 1. D'autant plus regrettable que maintenant que Loeb a le titre en poche, on aurait peut-être pu envisager de le laisser décrocher sa première victoire mondiale, cette fameuse première victoire belge tant attendue, en Corse ou au Catalogne, deux rallyes qui lui conviennent bien. Au lieu de cela, il lui faudra poursuivre la saison en ayant bien à l'esprit qu'il doit maintenant aider son équiper à décrocher la couronne "constructeur", qui est loin d'être acquise, puisque Peugeot n'est qu'à 22 points. Le moindre faux pas de l'une des deux équipes concernées se payera cash. Plus que jamais, Citroën a besoin de lui. A bon entendeur …



5. Rovanperä-Pietiläinen (Mitsubishi Lancer WRC05-9), à 3'59"8

Cette 5e place, qui correspond à la position de sa première voiture classée, récompense bien mal Mitsubishi qui méritait franchement mieux sur ce rallye où ses pilotes, Harri Rovanperä et "Gigi" Galli, ont largement contribué à animer la course. Au bout du compte, Harri aurait pourtant dû hériter de la dernière marche du podium, suite aux retraits successifs de Solberg et Galli. Mais de son côté, le Finlandais rencontrait des soucis moteur qui lui faisaient perdre suffisamment de temps pour rétrograder de quelques places au général. Franchement dommage. Mais on soulignera aussi qu'une fois de plus, son équipier italien fut plus convaincant que lui.

4 scratches (ES 9, 10, 21& 24)



6. Gardemeister-Honkanen (Ford Focus RS WRC04-3), à 4'32"3

Comme – trop – souvent depuis le début de la saison, Toni Gardemeister a accompli un rallye décevant. Qu'ajouter à cela, si ce n'est qu'aujourd'hui, on se pose quelques questions quant au réel potentiel de ce pilote qui pourtant nous a déjà gratifié de quelques coups d'éclat par le passé. Que ce temps semble bien loin … Et dire que c'est lui qui menait le champion "pilotes" en début de championnat ! Ceci dit, tout ne vient peut-être pas de lui. Où en sont réellement les Focus, à une époque où toute l'énergie de l'équipe est reportée sur celle qui la remplacera l'an prochain ? La version encore en service bénéficie-t-elle encore suffisamment de l'attention qu'elle mérite ? Ou se satisfait-on du minimum, tout en sachant très bien que les "carottes sont cuites", tant côté "pilotes", que "constructeurs", où même la 3e place actuelle est menacée ?



7. Kresta-Tomanek (Ford Focus RS WRC04-4), à 5'32"0

En terminant dans le sillage de son équipier, nous serions tentés d'écrire que Roman Kresta fait mieux que son équipier (Gardemeister) dont on attendait beaucoup mieux à l'annonce de son embauche chez Ford. Cette 7e place ne représente pas le meilleur résultat enregistré par le pilote tchèque, mais sur un rallye qu'il découvrait, sa prestation mérite des éloges. Il n'en demeure pas moins que ce n'est pas de cette manière que Ford remportera à nouveau des courses.



8. Carlsson-Andersson (Peugeot 307 WRC Evo2-8 ), à 6'39"1

Remplaçant de Markko Märtin, forfait ici suite à sa sortie de route anglaise, sur le seconde Peugeot 307 WRC officielle, Daniel Carlsson est resté plutôt discret sur l'ensemble du week-end. Il est vrai que deux circonstances plaident en sa faveur. D'abord, il découvrait le terrain. Ensuite, sa connaissance du coupé français se limitait à une participation au rallye de Suède, en début d'année, avec le team Bozian, et Dieu sait si cette fameuse 307 n'est pas facile à assimiler … Il n'empêche que l'on attendait sans doute un peu mieux de l'espoir suédois, qui n'en rapporte pas moins un point à son employeur du week-end. Il y a pire comme issue.



9. Warmbold-Orr (Ford Focus RS WRC04-14), à 7'39"3 - 1er Privé

Egal à lui-même, régulier et profitant de la fiabilité qui caractérise sa Ford Focus RS WRC04, Anthony Warmbold entre dans le top 10 et remporte une nouvelle victoire dans l'officieuse catégorie "privés". Voilà toujours matière à consoler Malcolm Wilson, le patron de M-Sport …



10. Schwarz-Wicha (Skoda Fabia WRC-11), à 12'07"4


En fin de carrière (il avait annoncé au Deutschland qu'il raccrochait son casque à la fin de cette saison), Armin Schwarz offre ce nouveau Top 10 à une Skoda Fabia WRC qui n'est toujours pas en mesure de se mesurer aux meilleures. Quoi que ! En début d'épreuve, son jeune équipier Mikko Hirvonen a réalisé quelques prouesses, avant de sortir pour le compte. Le fait que l'Allemand soit dominé par ses équipiers n'est pas nouveau, mais lui reste sur la route. Dommage que ce soit pour terminer hors des points.





Les autres …

Solberg-Mills (Subaru Impreza WRC2005) - ABANDON

Dès le départ, Petter Solberg, vainqueur ici l'an dernier, imposait un rythme qui allait le voir s'emparer de la tête. Une position qu'il conservera jusqu'à deux spéciales de la fin. Alors qu'il semblait bien parti pour se succéder à lui-même au pays de son employeur (il possédait encore plus de 20 secondes d'avance alors que 2 ES restaient à disputer), qu'il semblait parfaitement dominer son sujet (chaque fois que Grönholm revenait sur lui, il ripostait comme pour bien montrer qu'il était le maître des lieux), l'incroyable se produisait : il partait à la faute. Une erreur lourde de conséquence, puisque le Norvégien restait sur le carreau … Une fin de rallye épouvantable, conséquence sans doute de la pression que continuait d'exercer Marcus Grönholm. Comme quoi, tout grand champion qu'il est, le brave Petter n'a pas encore le mental en béton de ses adversaires, style Loeb ou … Grönholm. La bonne nouvelle, c'est que la Subaru Impreza WRC semble toujours bien dans le coup. Maigre consolation …

Leader ES 2, puis de ES 4 à 24.

8 scratches (ES 2, 4, 8, 13, 16 & de 18 à 20)


Galli-D'Amore (Mitsubishi Lancer WRC05-10) - ABANDON

Incroyable Galli, qui une fois encore, a fait parler la poudre et a dominé son équipier Harri Rovanperä, le pilote désigné numéro 1 du team. Mais une fois encore, l'Italien ne terminera pas le rallye. Quoi qu'il en soit, il a fait vibrer les nombreux supporters de la marque aux trois diamants, pour laquelle il sait déjà qu'il roulera en 2006. Ce qui est sûr, c'est que le potentiel de Galli est immense. A lui d'apprendre maintenant à être un peu plus régulier et fiable.

1 scratch (ES 5)



Hirvonen-Lehtinen (Skoda Fabia WRC05) - ABANDON

Embauché par Skoda pour ce rallye qu'il avait disputé l'an dernier (avec Subaru), au contraire de la marque tchèque qui avait fait l'impasse, Mikko Hirvonen démarrait très fort, en signant l'un des meilleurs temps de l'histoire de la Fabia WRC dès le premier chrono (4e). Mais ce bon début de course n'allait guère durer, car dès la spéciale 7, le jeune finnois partait en tonneaux et abandonnait définitivement. Encore un Finlandais dont les prestations sont pour le moins irrégulières. En fait, il semble que mis à part au volant d'une Ford Focus qui fut la première WRC qu'il pilota, les choses ne soient pas faciles pour lui. A revoir. Mais il y a encore du boulot.



12. Arai-Sircombe (Subaru Impreza WRX Sti-31), à 21'12"3 - 1er Production

Après avoir été par son compatriote Fumio Nutahara (Mitsubishi Lancer Evo 8 ), Toshihiro Arai (Subaru Impreza WRX Sti) s'est finalement imposé en Production (Gr. N). Le Japonais reprend ainsi le leadership qu'il avait laissé à Nasser Al-Attiya (Subaru Impreza WRX Sti) au lendemain du rallye d'Angleterre, où il était absent, et s'envole vers un titre qui ne devrait pas lui échapper. Il devance au général l'Australien Cody Crocker (Subaru Impreza WRX Sti) de 1'04"4, mais c'est Nutahara qui le suit dans le classement PCWRC (à 1'41"5). La belle se jouera en Australie

Vive sebastien Loeb, youhouuuuuuu

WRC : Le Plateau 2006?

Si l'on évoque le paysage WRC 2006, il y a déjà certaines choses qui sont acquises. D'abord, Citroën et Peugeot ne seront plus là. Ce qui ne veut pas dire que les Xsara WRC et 307 WRC ne seront plus de la partie, puisqu'il est plus que probable que des teams privés reprennent ces autos à leur compte. La preuve, une version de la Xsara WRC adaptée à la réglementation 2007 (plus de ponts pilotés électroniquement et plus d'injection d'eau) a été testée, afin de juger de son potentiel. A ce titre, Oreca et, surtout Kronos, sont cités pour se voir désigner cette tâche, avec comme pilotes … Loeb et Grönholm !

Subaru
Chez Subaru, les choses ne changeront guère. David Lapworth a admis qu'en 2006 son équipe serait constituée de Petter Solberg et de l'Australien Chris Atkinson. Le cas du Français Stéphane Sarrazin, qui il est vrai n'a guère été convaincant cette saison, sera jugé sur base de ses prestations en Corse et en Espagne. Enfin, Kris Meeke, actuel animateur du championnat Junior et protégé de Colin McRae, pourrait également recevoir un coup de pouce du team de Banbury (il a du reste participé au rallye d'Angleterre avec une Impreza WRC privée, en guise d'étalonnage de ses capacités au volant d'une WRC).

Ford
Chez Ford, on sait que l'équipe prépare une nouvelle voiture pour 2006, avec pour but ultime de se battre pour le titre l'année suivante. Comme les négociations amorcées avec Loeb et Gronhölm semblent avoir échoué et que ni Toni Gardemeister, ni Roman Kresta n'ont été convaincants cette saison, on est en droit de se poser des questions. Dans le pire des cas, ces gaillards pourraient être reconduits, ou à défaut des privés tels que Mikko Hirvonen ou Dani Sordo. Mais on sait aussi que Malcolm Wilson verrait bien Markko Martin ou Francois Duval (voire les deux !) revenir au bercail, pour assurer à son équipe les services de pilotes suffisamment expérimentés et dans le coup, que pour mener sa nouvelle voiture à la victoire, puis au titre. Enfin, bien que pour diverses raisons cela nous surprendrait, il ne faut pas négliger non plus le retour sur le marché de Colin McRae, qui a déjà travaillé pour le constructeur à l'ovale bleu, à qui il a apporté quelques victoires. Une piste qui, selon nous, n'est pas très fiable. Elle ne constituerait en tous cas pas le meilleur choix.

Mitsubishi
Chez Mitsubishi, ce qui semble clair, c'est que "Gigi" Galli fera partie des meubles en 2006. Reste à savoir si Harri Rovanperä restera lui aussi dans les rangs du constructeur aux trois diamants, qui souhaite s'assurer les services d'un pilote confirmé, passage estimé obligé par ses dirigeants pour franchir un nouveau pas vers la victoire. Ici aussi, on a parlé de Marcus Grönholm … Mais on sait que Colin McRae est aussi sur le marché. Quant à Gilles Panizzi, vu la tournure des choses cette année, peut-on raisonnablement être optimistes à son sujet ?

Skoda
Colin McRae on l'évoque aussi chez Skoda. Depuis fin 2004, l'ancien champion du monde est en contact avec la firme tchèque, ce qui avait du reste débouché sur une participation au dernier rallye de Grande-Bretagne. L'Ecossais ne cache pas son intérêt pour cette perspective, mais il veut du long terme. Mais comme pour Citroën, on attend la décision finale du directoire de Mlada Boleslav, qui tient sans doute aussi aux décisions attendues de la FIA fin de ce mois. Ce qui est sûr, c'est que le départ à la retraite d'Armin Schwarz forcera Skoda à embaucher une "pointure". Ce qui n'empêche pas les Alexandre Bengué, Janne Tuohino et autre Jani Paasonen d'être encore considérés l'an prochain, dans le "pire" des cas au coup par coup.

Il subsiste donc pas mal d'inconnues. Mais les semaines qui suivent nous apporteront pas mal de réponses à tout cela. Ce qui semble évident, c'est que la réunion du 26 octobre à la FIA aura une influence sur les décisions attendues par Citroën et Skoda, voire d'autres qui suivent de loin tout en envisageant une implication à terme (Suzuki, Hyundai, …). Nous ne sommes pas sauvés …

Tour de Corse : Décision le 10 octobre


La Fédération française du sport automobile décidera le 10 octobre du maintien ou non du Rallye de France-Tour de Corse, quatorzième des seize épreuves du Championnat du monde, qui doit avoir lieu du 21 au 23 octobre.

La manche française du Mondial est pour l'instant toujours maintenue, mais le rallye historique, qui devait se courir la semaine précédente dans l'Ile de Beauté, a d'ores et déjà été annulé en raison du conflit de la SNCM.

«Les organisateurs et la Fédération française travaillent toujours pour permettre au Tour de Corse d'avoir lieu. Si cela ne pouvait pas être le cas, nous demanderions à la Fédération internationale (FIA) d'annuler l'épreuve», a-t-on indiqué à la FFSA.

WRC : Colin en Australie ?

De retour en Angleterre après 18 mois d'inactivité en WRC, Colin McRae pourrait bien à nouveau rouler au Telstra Rally Australia en fin de saison, toujours pour le compte de Skoda. La seule incertitude dont dépend cette décision concerne son avenir. Un avenir qui n'est pas encore décidé, puisque les responsables de la marque ne devraient pas annoncer la suite, ou l'arrêt, de leurs activités dans le mondial des rallyes avant courant octobre.

Or, l'Ecossais affirme ne pas vouloir réintégrer l'habitacle de la Fabia WRC juste pour une course : ce qu'il veut c'est du long terme (si l'accord avec McRae ne se concrétisait pas, Mikko Hirvonen est aussi sur les tablettes de Skoda pour seconder Armin Schwarz sur cette ultime manche de l'année). On sait que les gens du team ont déjà fait tout pour accélérer le développement d'une version 2006 de la petite Fabia, confiants qu'ils sont qu'il y aura de belles choses à réaliser la saison à venir, d'autant que Citroën et Peugeot ne feront plus partie de la caravane. Affaire à suivre … (

La Focus WRC06 en Australie
Premier rallye sur la manche de clôture

Le prochain Rallye d'Australie, manche de clôture de la saison, pourrait bien être le théâtre des premiers ébats de la nouvelle Focus WRC 06. En effet, selon les organisateurs de la manche australienne, Ford projetterait d'engager quatre Focus WRC sur cette ultime confrontation de la saison : deux versions WRC04 et deux versions WRC06.

« C'est un attrait passionnant pour notre épreuve » confiait Sam Phillips, l'un des responsables de l'épreuve. « Toni Gardemeister devrait disposer d'une Focus WRC06 avec laquelle il défendra les couleurs de Ford au championnat. »

Avant que la nouvelle Focus ne défende les couleurs du constructeur américain sur les spéciales du championnat 2006, Ford a donc décidé de lui offrir son baptême du feu à Perth : « Une occasion fantastique pour les supporters de la marque de pouvoir comparer les performances de la nouvelle Focus WRC06 face aux Focus WRC04 qu'ils ont l'habitude de voir évoluer », analysait Adrian Stafford, le directeur de course.

Gardemeister tentera donc d'accrocher les premiers points de la nouvelle arme de Ford, tout en menant à bien des essais en conditions de course : « Nous sommes heureux d'être partie prenante dans le programme de préparation de Ford et de leur nouvelle Focus » ajoutait Stafford.

La Lancer 2006 prête après l'Australie

Le directeur technique de l'équipe Mitsubishi, Yasuo Tanaka, a avoué que la toute nouvelle Lancer WRC, préparée pour la saison 2006, devrait être prête peu après la fin de l'actuel calendrier.

Extérieurement identique à la Lancer WRC05, la nouvelle Mitsubishi devrait bénéficier d'un nouvel ensemble de différentiel central actif : « Les différences seront uniquement internes, explique Tanaka. Nous nous adaptons à la nouvelle réglementation sur les transmissions. Notre idée est de faire un différentiel central qui pourra pallier l'interdiction des solutions actives à l'avant et à l'arrière. »
L'équipe technique de Mitsubishi est toujours restée assez vague sur l'équipement de l'actuelle Lancer WRC. Le contrôle du différentiel central ne serait opérationnel que depuis l'OMV ADAC Rallye Deutschland.

Demain sur la nouvelle chaine du cable W9 a 12h15 y a le rallye du Japon ... je viens de voir la Pub dans la TV

présenté par Mme Loeb!

arretez! vous me faites souffrir!!! ouinnnnnnnnn! ma8

info reçu pas sms de Kiki, Gronholm a signé pour deux ans chez Ford