Le paddock du WRC

Loeb : "Prêt à attendre…"

Proche du titre 2005, Sébastien Loeb (Citroën) reste préoccupé par 2006. Avec une Xsara privée ou une Ford d'usine ? Le vainqueur du Rallye d'Allemagne est confronté à l'urgence d'une décision, qu'il tente de repousser. Mais un ultimatum peut survenir...


Qu'est-ce que cela fait d'accumuler les victoires, les records ?

Sébastien Loeb : Ce qui me plait, c'est de prendre du plaisir dans la voiture, la bagarre pour la victoire. C'est sr que c'est sympa. J'ai été champion du monde, c'était mon objectif. Maintenant si on peut battre des records, des trucs comme ça, c'est du bonus. C'est toujours bon à prendre.

Comment expliquez-vous votre outrageuse domination cette saison ?

S.L. : Je ne sais pas. J'ai pris de l'expérience l'an dernier, j'ai affiné des tas de chose, la façon d'être efficace dans tous les types de virage. Là-dessus j'ai progressé. Il y a Michelin qui a fait un pas en avant sur la terre, ce qui nous a permis de revenir dans le coup. Et même être plutôt devant la concurrence. Et puis Citroën a bien travaillé. C'est une équipe qui prend tous les détails au sérieux. L'accumulation de tout ça, fait que l'on a une voiture très performante, très fiable. J'ai entièrement confiance en elle. Et puis dans cette équipe tout le monde se connaît. C'est un de nos avantages. Beaucoup voyait notre voiture trop vieille en début d'année. C'est en fait une force. Au bout de cinq ans, la Xsara est quasiment parfaite.

Vous avez rencontré M. Satinet dimanche matin, que vous a-t-il dit ?

S.L. : Il m'a demandé si j'avais eu connaissance de ses propos à la presse. Voilà il ne m'en a pas dit plus. Mais c'est vrai, il a l'air plutôt optimiste pour 2007. Ils attendent la décision de la FIA en octobre. C'est vrai que pour moi c'est long. Mais bon, on verra. En tout cas, les choses ont l'air de commencer à bouger. C'est quand même bien parce que jusqu'ici rien ne bougeait.

Vous a-t-on donné un ultimatum pour vous déterminer ?

S.L. : Les ultimatums, ce n'est pas aux seules équipes de les fixer. Actuellement, il y a deux pilotes, Marcus (Gronholm) et moi, qui sont sur le marché et nous bloquons un peu tout parce que l'on attend des propositions de différents constructeurs. Nous sommes les deux à tenir le marché. C'est sûr qu'il y en a qui vont vouloir prendre une décision prochainement.

Es-tu prêt à attendre un peu, car il est possible que Citroën soit fixé avant le Conseil mondial ?

S.L. : Oui je suis prêt à attendre un peu. C'est certain. Maintenant il faudra voir selon les ultimatums que l'on va me poser, si Citroën prend plus ou moins confiance dans l'avenir. On verra bien si ça va plutôt en évoluant favorablement ou pas.

As-tu conscience que ton départ chez Ford pourrait nuire à l'avenir de Citroën en rallye ?

S.L. : Oui et non. Je ne suis pas non plus le seul pilote du marché. Mais c'est vrai que si Citroën revient, ils aimeraient bien que je sois avec eux... Et inversement.

Avez-vous une date limite ?

S.L. : Il n'y en a pas. Tant que j'ai une voiture en début de saison tout va bien. Il faudra voir selon tous les constructeurs, leurs ultimatums.


AFP

mise à jours des classements du championat.

WRC – Allemagne : Le Top 10 à la loupe

C'est finalement sans grande surprise que la Citroën de Sébastien Loeb a remporté ce rallye d'Allemagne. Ce qui est en revanche une bonne surprise, c'est que François Duval est resté dans son sillage et a permis à la marque aux chevrons de signer le doublé. Derrière, les Peugeot ont réalisé un joli tir groupé. Mais tout n'a pas été rose pour tout le monde et nombreux sont ceux qui ont dû déchanter au cours de ce week-end …


1. Loeb-Elena (Citroën Xsara WRC2004-1), en 3h27'13"2

Incroyable Loeb, qui a repris sa moisson de victoires … Intouchable ? Pas sûr ! Notre compatriote François Duval aurait peut-être pu … Mais cela on ne le saura jamais. En attendant, le pilote fétiche du constructeur au double chevron a signé là sa 8e victoire en 11 courses et par la même occasion encore un peu accentué son avance (32 points de bon sur son suivant immédiat !) dans un championnat qu'on voit franchement mal lui échapper. Jamais peut-être le championnat du monde des rallyes n'avait connu une telle domination de la part d'un pilote. Et dieu sait pourtant de sacrés champions s'y sont illustrés … Ce n'est pourtant pas faute de concurrence, puisque de nos jours, le plateau compte un nombre de constructeurs et de pilotes qui n'a rien de confidentiel. Non, vraiment, ce Sébastien Loeb est très fort. Mais qui pourra l'arrêter ?

Leader ES 1, 2 et de 4 à 19.

13 scratches (ES 1 et 2, de 4 à 9, 11, de 13 à 15 & 19)


2. Duval-Smeets (Citroën Xsara WRC-2), à 37"4

Enfin ! Tel est le mot qui vient en premier à l'esprit quand on évoque François. Au terme d'un rallye où il a à nouveau été rapide, il a rallié l'arrivée en 2e position. Son meilleur résultat depuis son arrivée chez Citroën. Et dieu sait s'il était temps ! Un résultat qui contribuera assurément à lui faire retrouver confiance, un résultat qu'il lui faudra rééditer aussi, car en dépit de ce doublé retentissant de Citroën, le concurrent Peugeot a limité les dégâts et reste dans son sillage au championnat. Tout ceci n'aidera sans doute pas à Monsieur Satinet, patron de Citroën, à apprécier davantage notre compatriote et son caractère d'enfant gâté, mais il doit aujourd'hui se rendre à l'évidence et au moins lui reconnaître son immense talent. Mais comme nous le précisions ci-avant, il ne s'agira pas de s'arrêter en si bon chemin. C'est clair, en cette fin de championnat, Citroën aura besoin de François et Sven pour conquérir le titre "constructeurs".

Leader ES 3.

3 scratches (ES 3 10 & 11)


3. Grönholm-Rautienen (Peugeot 307 WRC Evo2-7), à 2'04"8

Très vite résigné, Marcus Grönholm s'est accroché à cette 3e place qu'il savait ne pas pouvoir améliorer à la régulière. Et même si les Finlandais sont généralement réputés pour leur pointe de vitesse sur la terre, surtout rapide, il a néanmoins été le seul pilote à limiter les dégâts face aux Xsara sur l'asphalte. Autre élément de satisfaction, le grand Marcus n'a pas commis de faute et sa monture ne lui a causé aucun souci. Voilà qui est plutôt encourageant de constater que cette 307 WRC commence à revenir en haut de l'affiche.



4. Märtin-Park (Peugeot 307 WRC Evo2-8 ), à 4'09"4

Bon rallye aussi pour Markko Märtin, qui comme toujours depuis son passage chez Peugeot s'est montré intelligent. Faute de pouvoir rivaliser avec les premiers, l'Estonien a accompli une course qui lui permet de rallier l'arrivée pour la 11e fois dans les points cette année, en autant de courses. A ce jour, il est le seul à avoir réussi cette performance. Moralité, il reste dans le coup pour l'attribution de la 3e marche du podium au championnat "pilotes". Par ailleurs, sa 4e place vaut à Peugeot de ne concéder que 7 points à son rival Citroën, désormais pointé 6 unités devant lui seulement. Autant dire que rien n'est fait à ce niveau. Seule chose qui est sûre, le champion du monde 2005 sera un français, car derrière, le 3e (Ford) accuse un retard de … 45 points.

1 scratches (ES 16)


5. Galli-D'Amore (Mitsubishi Lancer WRC05-10), à 5'03"6

Ce nouveau top 5 de Mitsubishi est plutôt encourageant. Et une fois de plus, c'est l'Italien Gianluigi Galli qui s'est mis en évidence sur ce coup-là ! Décidément, le gaillard a le vent en poupe. De quoi aussi conforter la marque aux trois diamants dans son envie de continuer de prêter son soutien au transalpin : Gilles Panizzi n'aurait sans doute pas fait mieux. Cerise sur le gâteau, il signera même un scratch en fin de parcours, à un moment, il est vrai, où les pilotes Citroën se concentraient plus à assurer leur position qu'à jouer les stars. Il n'empêche qu'il fallait le faire, et "Gigi" l'a fait. Il a en tous cas fait là une nouvelle démonstration de son talent.

1 scratches (ES 17)


6. Kresta-Mozny (Ford Focus RS WRC04-4), à 5'12"3

Roman Kresta 6e du Deutschland ! Qui l'eu cru ? Pour une fois d'emblée plus rapide que son équipier Toni Gardemeister, le Tchèque s'est aussi montré plus régulier, moins brouillon (Gardemeister a commis un nombre impressionnant de petites fautes), et a aussi moins subi les caprices techniques (Gardemeister a perdu plus de 21'00" dans la ES8 suite à un problème électrique). Il égale là ce qui reste à ce jour le meilleur résultat conquis (à Chypre) depuis son arrivée chez Ford. De son côté, le constructeur à l'ovale bleu a de quoi perdre le sourire. D'une part, plus le temps avance, plus Gardemeister déçoit, d'autre part, le championnat est foutu. Tout au plus, Ford peut-il encore espérer un podium … Vivement la Focus 2006 … et une vraie équipe de pilotes capables de l'emporter.


7. Solberg-Mills (Subaru Impreza WRC2005-5), à 7'48"1

Décidément, la roue continue de tourner dans le mauvais sens pour "Hollywood" Solberg. Victime d'un problème de boîte de vitesses entre les spéciales 7 et 8, il perdait déjà pas mal de temps sur le routier (il pointait 13 minutes en retard), avant d'encore concéder plus de 2'00" dans l'ES 8. Chuté au 12e rang, il remontait petit à petit, au bénéfice des heurts et malheurs de ses adversaires. Tout en fin de parcours, les problèmes de cardan rencontrés par son équipier, Stéphane Sarrazin, lui offrait cette 7e place à laquelle il échoue finalement. Il signera aussi un scratch dans l'avant dernier chrono. Maigres consolations ... Néanmoins, tout n'est pas sombre : le sympathique Norvégien demeure 3e au championnat.

1 scratches (ES 18 )


8. Sarrazin-Giraudet (Subaru Impreza WRC2004-6), à 8'34"1

Que penser de la course de Sarrazin ? Certes, il était bien parti et avait signé quelques bons temps. Certes, il a rencontré des soucis de freins à main en début de parcours. Certes, un cardan a cédé à quelques encablures de l'arrivée, ce qui lui a fait perdre une place au général, heureusement au bénéfice de son équipier Petter Solberg. Mais le Gardois a aussi fauté. Aller vite ne suffit pas, il faut aussi rester sur la route. Son salut, il ne le doit qu'au système du SupeRally. A une autre époque, il serait rentré chez lui prématurément ! Ici, il sauve "sa peau" et ramène néanmoins 1 point à Subaru. La situation du champion de France en titre est donc délicate. Largué sur la terre, irrégulier sur asphalte, il lui reste encore un sacré bout de chemin à parcourir pour devenir un ténor de nos rallyes. Il lui faudra assurément se rattraper en Corse et en Catalogne. Mais cette année, il ne bénéficiera pas des Michelin dont il disposait l'an dernier. Une différence à prendre en compte. Pour l'heure, nous lui laisserons donc le bénéfice du doute. Et chez Prodrive, qu'en pense-t-on ?


9. Pons-Del Barrio (Citroën Xsara WRC-19), à 9'09"2

Une fois de plus, c'est à une voiture de chez Kronos que revient la première place de l'officieux classement "privés". Cette fois, c'est l'Espagnol Xavi Pons qui réalise cette performance. Heureusement pour le team namurois qu'il était là, car de son côté, Manfred Stohl n'a cette fois pas été grandiose, puisqu'il est sorti de la route le vendredi … et le samedi. Il n'empêche que l'équipe de Marc Van Dalen et Jean-Pierre Mondron a une nouvelle fois fait étalage de son savoir-faire et c'est sans doute ce qui nous fait le plus plaisir dans toute cette histoire. Espérons qu'ils en seront récompensés. Vous voyez ce que nous voulons dire ?


10. Rovanperä-Pietiläinen (Mitsubishi Lancer WRC05-9), à 9'11"6

Clôturant ce top 10, Harri Rovanperä n'a de nouveau pas été transcendant. Ceci dit, c'était plus ou moins prévisible sur ce rallye. Il n'empêche qu'un peu à la manière de son compatriote Toni Gardemeister chez Ford, pour un pilote numéro 1, Rovanperä déçoit. Il lui reste 5 courses, dont 3 seulement sur terre, pour faire changer l'opinion que l'on s'est faite de lui cette saison.


La cata pour Skoda

Trois Skoda Fabia WRC officielles au départ, zéro à l'arrivée. Le moins que l'on puisse écrire, c'est que les choses ne s'arrangent pas trop pour le constructeur tchèque. On retiendra néanmoins les quelques bons temps signés par Alexandre Bengué, mais aussi sa stupide sortie de route, qui le voyait contraint et forcé d'abandonner sa monture dans le bas côté où il avait échoué, faute d'avoir pu l'en ressortir, alors qu'elle était intacte ! Moche, moche … Alors qu'il aurait pu intégrer le top 10, Jan Kopecky imitait ses petits camarades (Armin Schwarz est aussi sorti de la route) dans la ES 16. Espérons que tout cela ne joue pas en faveur d'un retrait, évoqué depuis quelques semaines, de ce constructeur des épreuves du WRC.

JWRC – Allemagne : Sordo gagnant sur toute la ligne

Comme au classement général, ce sont les Citroën qui ont signé le doublé en Junior (Super 1600). En remportant son 3e rallye en 6 courses, Daniel Sordo s'est également emparé de la tête du championnat. Le protégé de Carlos Sainz est donc sorti gagnant sur toute la ligne de ce week-end allemand. Derrière lui, l'autre C2 de Kris Meeke complète le succès des petites "chevronnées", qui n'ont laissé que les miettes aux nouvelles Suzuki Swift S1600, dont c'était la première apparition sur asphalte. Là, elles semblent encore devoir progresser. A cet égard, les écarts à l'arrivée sont édifiants : Guy Wilks pointe à près de 4 minutes de Sordo, lui-même une petite minute devant son équipier Per-Gunnar Andersson. Au championnat, tout reste possible, avec 5 pilotes concentrés en 13 points.

Par ailleurs, on regrettera l'abandon de Bernd Casier (moteur, samedi matin alors qu'il était 4e entre les deux Suzuki "officielles") qui, pour une première apparition sur ce rallye, avec une voiture qu'il connaît à peine, est parvenu à se mettre bien en évidence. (M. Lacroix)

Classement final JWRC
1. Sordo-Marti (Citroën C2 S1600), en 3h46'59"3
2. Meeke-Patterson (Citroën C2 S1600), à 1'24"9
3. Wilks-Pugh (Suzuki Swift S1600), à 3'54"6
4. Andersson-Andersson (Suzuki Swift S1600), à 4'44"8
5. Katajamäki-Alanne (Suzuki Ignis S1600), à 6'08"4
6. Betti-Agnese (Renault Clio S1600), à 10'21"0
7. Baldacci-Bernacchini (Fiat Punto S1600), à 12'04"5
8. Valousek-Scalvini (Suzuki Ignis S1600), à 13'42"5
...


Classement JWRC
1. Sordo 35 pts
2. Wilks 33 pts
3. Andersson 30 pts
4. Meeke 29 pts
5. Aava 22 pts
6. Betti 17 pts
Katajamaki 17 pts
8. Baldacci 10 pts
9. Prokop 7 pts

La chasse gardée de Sébastien Loeb
Allemagne : Arrivée - Le bilan


La troisième étape de ce Rallye d'Allemagne fut presque une simple formalité pour les pilotes Citroën tant leur avance était importante à l'issue de la deuxième journée de course. Sébastien Loeb signe en Allemagne une quatrième victoire, François Duval complète le succès de Citroën en amenant sa Xsara à la deuxième place.

Les deux équipes françaises du groupe PSA réalisent une excellente opération avec la troisième place pour la 307 de Marcus Grönholm qui devance son équipier Markko Märtin. Citroën réalise même un sans faute avec un doublé en Junior où Dani Sordo impose sa C2 devant celle de Kris Meeke.

Quatre éditions, un seul vainqueur
Citroën et Sébastien Loeb ont fait de ce Rallye d'Allemagne leur chasse gardée. Avant que l'épreuve ne fasse son apparition en Mondial en 2002, Philippe Bugalski était venu tâter le terrain pour Citroën en imposant une première fois une Xsara. L'année suivante, Sébastien Loeb signait sur le Deutschland son premier succès mondial. Depuis lors, Sébastien a remporté toutes les éditions de la manche allemande et a sacrément enrichi son palmarès. Le Champion du Monde compte dix huit victoires mondiales dont huit obtenues cette saison.

S'il domine la concurrence sur la terre, Loeb l'écrase sur l'asphalte. L'Alsacien reste le maître sur cette surface, bien aidé il est vrai par une Xsara ultra compétitive sur ce terrain. Impossible de contrer Loeb et sa Xsara, le seul qui aurait pu lui donner du fil à retordre était son propre coéquipier qui, l'espace d'une spéciale, s'est retrouvé en tête de ce rallye.

Mais François Duval n'était pas là pour venir contrarier la bonne marche de son chef de file. Guy Fréquelin a tôt fait de mettre de l'ordre dans cette lutte, expliquant à François que l'important était qu'il ramène les points de la deuxième place, Sébastien se chargerait de récupérer ceux de la victoire. Duval s'acquitte à la perfection de la mission qui lui était confiée, son excellente prestation en Allemagne fait oublier ses déboires du début de saison.

Succès total du groupe PSA
Les Xsara s'étant avérées rapidement intouchables, leurs adversaires n'avaient plus qu'à livrer bataille pour tenter d'accrocher la troisième marche du podium. Une bataille qui allait rapidement tourner court, Marcus Grönholm profitant des premières spéciales pour prendre l'ascendant sur ses adversaires.

Le Finlandais fera une course régulière, creusant l'écart au fil des spéciales. Après son succès en Finlande, il vient signer sur l'asphalte un très bon résultat qui lui permet de conforter sa deuxième place au championnat.

Markko Märtin est une nouvelle fois assez largement devancé par son compagnon de team, mais l'Estonien termine dans les points comme ce fut toujours le cas depuis le début de la saison. Il ramène cinq points à Peugeot, pas suffisant pour permettre à son équipe de conserver la tête du championnat face à Citroën, mais assez pour limiter la casse, Citroën ne comptant à présent que six points d'avance sur Peugeot.

Inespéré pour Mitsubishi
Le début des hostilités ne laissait rien présager de bon pour l'équipe Mitsubishi. Sur l'asphalte, les Lancer semblaient à la peine et leurs pilotes acceptaient l'idée qu'ils devraient avant tout se fixer comme objectif de rejoindre l'arrivée pour accumuler les datas plutôt que de viser un résultat.

Gianluigi Galli et Harri Rovanperä débutaient donc l'épreuve sur un rythme soutenu mais pas suffisamment rapide pour jouer les premiers rôles. Mais les divers bouleversements qui allaient marquer cette épreuve feront la part belle à Galli qui, au soir de la deuxième étape, se retrouvait en sixième position à une poignée de secondes de Kresta.

Le fier italien, même s'il s'en défendait, allait engager un combat. Oublié les sages résolutions et l'objectif de terminer à tout prix cette épreuve, Galli allait sortir l'attaque pour venir à bout de Kresta. Auteur d'un meilleur temps sur le dix-septième chrono, l'Italien délogeait le Tchèque de la cinquième place. Sur les chronos suivants il devancera à nouveau la Ford pour finalement accrocher la cinquième place.

Harri Rovanperä sera nettement plus en retrait sur une surface qu'il n'affectionne pas particulièrement. Harri n'avait plus eu l'occasion d'évoluer sur le goudron depuis le Sanremo 2002. Pas vraiment à son affaire sur ce revêtement, en manque de préparation, le Finlandais fera une course sage qui se soldera par une place en queue du top 10.

Kresta relève le gant
Les prestations des pilotes Ford sur ce Rallye d'Allemagne furent un peu décousues. Toni Gardemeister, Roman Kresta, mais également Dani Sola qui disposait d'une Focus d'usine, allaient connaître des hauts et des bas.

Après sa deuxième place au Monte-Carlo, Ford espérait que Gardemeister pourrait accrocher un podium. Mais les prétentions du Finlandais allaient s'envoler dans la huitième spéciale lorsqu'une panne électrique allait lui faire perdre une vingtaine de minutes. Auparavant, Toni avait perdu du temps suite à une petite sortie de route dès le premier chrono. Sa panne électrique l'ayant relégué en trente-sixième position, Gardemeister n'avait plus rien à espérer sur ce rallye. Il remontera au classement au fil des spéciales pour finalement terminer au dix-septième rang.

C'est par la suite Dani Sola qui viendra se positionner en tête des pilotes Ford. L'Espagnol s'installait à la cinquième place avant qu'un problème hydraulique ne l'oblige à lâcher prise. Huitième samedi soir, il allait sortir de la route dans le deuxième chrono de la dernière étape où il perdait plus de huit minutes.

Suite aux problèmes de Sola hier, c'est Roman Kresta qui relevait le gant pour le compte de Ford. Le Tchèque viendra récupérer la cinquième place abandonnée par Sola. Il se retrouvait alors juste devant la Mitsubishi de Galli qui allait lui livrer bataille. Au final, Galli aura le dernier mot mais Kresta accroche les points de la sixième place comme il l'avait déjà fait cette saison en Turquie et en Grèce.

Subaru à la peine
Prétendant à la couronne mondiale, Petter Solberg voit ses chances de remporter le titre s'amenuiser au fil des épreuves. Rapidement lâché par les pilotes Citroën, Petter attaquait à outrance pour tenter de ne pas se faire distancer. Il commettait alors quelques erreurs qui se traduisaient par des tête-à-queue.

Mais c'est un problème de pression hydraulique qui allait ruiner les espoirs du Norvégien et lui faire perdre plus de trois minutes. Solberg faisait une chute au classement pour finalement se retrouver samedi soir à la neuvième place derrière Dani Sola et son équipier Stéphane Sarrazin…

Mais dimanche Sola partait à la faute, offrant la huitième place au pilote Subaru. La « chance » voudra que Sarrazin connaisse à son tour des problèmes qui permettront à Solberg de récupérer la septième place.

Stéphane Sarrazin aura mélangé le bon avec le moins bon. Il a signé d'incontestables très bons chronos sur ce rallye, faisant à plusieurs reprises jeu égal avec les Peugeot officielles. Mais une sortie de route et près de trois minutes perdues dans le cinquième chrono allait entraîner sa rétrogradation au classement.

Stéphane repartira toutefois à l'attaque pour revenir au septième rang avant qu'un coup du sort malheureux ne le prive d'un demi-arbre avant sur l'avant dernière spéciale et l'oblige à laisser passer Solberg.

La prestation de Chris Atkinson fut plus modeste. L'Australien était là pour apprendre et tenter de comprendre comme se comporte une WRC sur l'asphalte. Cet apprentissage se solde par une onzième place finale.

Pas de Skoda à l'arrivée
Trois Fabia étaient engagées sur ce Deutschland Rally, aucune ne rejoint le terme de cette onzième manche de la saison. Alex Bengué a été éliminé très tôt suite à une sortie de route dans le troisième chrono.

Armin Schwarz quitte son épreuve nationale suite à un problème moteur lors de la deuxième étape et Jan Kopecky, onzième hier soir, abandonne sur une sortie de route dans le seizième chrono.

Ils ont dit..

Les nombreux supporters français, belges, tchèques, norvégiens ont fait beaucoup de bruit à l'arrivée des pilotes sur le podium. Et comme d'habitude, ce fut à Sébastien Loeb qu'est venu l'honneur de monter sur le plus haute marche.

Sébastien Loeb 1er : « Chacun sait que je considère le Deutschland comme mon home-rally. C'est celui où mes amis d'enfance viennent me voir. J'avais vraiment envie de le gagner à nouveau, j'y parviens. C'est une sensation très agréable. Nous avons roulé très vite le premier jour, tout comme François, puis il a fallu gérer. C'est moins amusant, mais ceci est largement compensé par le plaisir d'apporter un superbe résultat à l'équipe. Tout cela est de très bon augure pour la suite. »

François Duval 2e : « C'est un super week-end pour nous et pour l'équipe. Sven et moi avions le potentiel pour gagner, le déroulement de la course a fait que nous avons été amenés à assurer le résultat. La suite a été un peu stressante, il ne fallait pas commettre de faute. Avoir montré que je pouvais rouler à la même cadence que Seb est très important pour moi. Pour ma confiance, et pour mon avenir »

Marcus Grönholm 3e : « Je dois me satisfaire de cette troisième place, car nous ne pouvions pas faire de mieux ici. Personne ne pouvait se battre avec les Citroën : ils étaient sur une autre planète ! Côté positif, la voiture a été fiable à 100% et nous étions plus rapides que tous les autres. Maintenant je suis impatient de retrouver la terre ; là, nous aurons de meilleures chances de gagner. »

Markko Märtin 4e : « Ce rallye s'est déroulé d'une façon simple : j'ai perdu du temps le premier jour quand un pneu a déjanté mais le lendemain matin, je suis rapidement revenu en quatrième position. Je n'avais plus qu'à m'y maintenir. Je me suis un peu excité ce matin lorsque la Ford de Sola m'a gêné ; j'ai dû le doubler. A part cela pas de problème. Toute l'équipe et nous-mêmes avons fait un bon travail. »

Gigi Galli 5e : « Je suis très content. Notre objectif était de bien faire et de ne pas faire de fautes. Toute l'équipe a très bien travaillé et m'a motivé pour cette fin de course. Aujourd'hui, je n'ai fait aucune erreur et cela a fait la différence. C'était un rallye très difficile. Nous avons fait un nouveau pas en avant avec l'équipe. Je suis vraiment surpris d'avoir réussi cela sur ce rallye. »

Le WRC de plus en plus populaire

International Sportsworld Communicators qui détient les droits commerciaux du Championnat du Monde des Rallyes vient de publier les dernières audiences réalisées par la discipline sur cette première demi-saison 2005.

Par rapport à la même période en 2004, les diffusions ont augmenté de 34% pour une durée totale améliorée de 23%. Le nombre de téléspectateurs par heure de diffusion s'est amélioré de 14%.

La France est l'un des pays dont la croissance est la plus impressionnante, grâce à l' « effet Loeb ». De 97,5 millions de téléspectateurs cumulés, le WRC est passé à 152,9 millions pour cette première moitié de la saison 2005, soit une augmentation de 57%.

En Allemagne, l'audience a plus que doublé avec une augmentation de 136%. De nouveaux marchés sont également en pleine expansion avec de nouveaux records en Norvège, en République Tchèque et en Hongrie.

Sur Internet, le bilan est tout aussi favorable. WRC.com a vu son audience passer à 385000 visiteurs uniques par mois avec une augmentation de 43%.

Hirvonen avec Skoda au Japon

Skoda a annoncé l'engagement de Mikko Hirvonen au prochain Rally Japan. L'ancien pilote officiel Ford et Subaru sera au volant de la seconde Fabia WRC avec son habituel copilote Jarmo Lehtinen.

C'est le huitième pilote engagé par Skoda cette saison après Armin Schwarz, Alexandre Bengué, Jani Paasonen, Janne Tuohino, Matthias Ekström, Jan Kopecky et Colin McRae.

Après une première saison chez Ford et l'année 2004 chez Subaru, Mikko Hirvonen a disputé quelques épreuves au volant d'une Focus WRC M Sport cette année, se faisant remarquer en Italie et en Grèce. Le Finlandais avait été incorporé à l'équipe officielle Ford en Finlande avec une cinquième place à la clé.

« Je n'ai pas beaucoup piloté cette saison. Je suis très heureux d'avoir cette proposition de Skoda, explique Mikko. Il sera intéressant de voir ce que nous pouvons faire, spécialement au Japon, une épreuve très difficile. Je ne vais pas avoir le temps de m'habituer à la voiture avant le départ. Nous verrons comment cela se passera. »

Joan Sureda, team manager de Skoda Motorsport, est confiant. L'expérience acquise par le Finlandais lors des deux dernières saisons devrait être profitable à l'équipe : « Nous n'avons pas disputé le Rally Japan la saison dernière. Il pourra donc nous aider pour cette première participation. Il a montré qu'il pouvait être très rapide et j'espère qu'il pourra nous apporter un bon résultat. »

Concernant la politique de la deuxième Fabia WRC, l'Espagnol reste sur sa position : « Nous avons déjà testé de nombreux pilotes. Notre objectif est toujours d'avoir le meilleur pilote disponible. »

WRC : Hyundai précise son retour

Au salon de Francfort, Hyundai dévoilera un concept car annonciateur de la future Accent 3 portes. Présentée dans une définition sportive, celle-ci annonce aussi, à sa manière, le retour de la marque coréenne en WRC (fin 2006).

A son tour, Hyundai annonce ce qu'il aura à nous proposer au salon de Francfort. Ainsi, en plus de la nouvelle Getz (liftée) et du concept Portico MPV déjà vu au salon de Chicago en février dernier, nous pourrons admirer en première mondiale la nouvelle Accent SR. Un véhicule qui nous donnera déjà une idée de ce à quoi ressemblera la prochaine génération d'Accent, l'un des chevaux de bataille de la firme coréenne en nos contrées, à partir de laquelle sera aussi développée une version WRC pour le retour annoncé par la marque dans ce championnat (fin 2006). C'est du reste sans doute pour cette raison, et comme d'autres avant lui, que Hyundai a choisi la voie du sport pour présenter cette compacte de 4 mètres de long, puisque c'est effectivement sous un tel aspect qu'elle apparaîtra : face avant agressive, jupes latérales, aileron de toit, suspension sport abaissée, jantes de 18 pouces, … Le traitement sera identique pour l'intérieur, qui reçoit de nombreux inserts en aluminium et des sièges sport en cuir, sans oublier les incontournables pédales en alu. Sous le capot, le moteur est un 2 litres turbo à essence, qui est accouplé à une boîte 5 vitesses … automatique ! Bref, une nouveauté à voir, d'autant que le communiqué Hyundai ne s'en cache pas, "la Hyundai Accent SR est un précurseur explicite de la nouvelle Accent 3 portes". Pour une fois qu'un constructeur ne pratique pas la langue de bois en se retranchant derrière son "concept", profitons-en ! On n'a cependant pas pu s'empêcher de trouver autre chose pour faire durer le suspense, puisque ce même communiqué ajoute "qu'il n’a pas encore été décidé si cette future Accent 3 portes serait commercialisée en Belgique. Ce modèle ne sera sans doute pas importé dans tous les pays européens". Etonnant non ? Affaire à suivre …

WRC : BFGoodrich va entrer en action

Comme nous en avons déjà parlé voici quelques semaines, Michelin a décidé de se retirer des épreuves routières du Championnat du Monde, à la fin de la présente saison, au profit de sa filiale BFGoodrich. Une opération marketing (Michelin a décidé de se concentrer sur les épreuves sur pistes) qui se traduira en fait par un simple changement "d'étiquette" sur les enveloppes françaises, qui seront toujours utilisées par les différentes équipes qui travaillent actuellement avec la maison de Clermont-Ferrand, qui poursuivra du reste les développements. Les premiers tests (pour le Monte-Carlo, bien entendu) sous l'ère du manufacturier américain sont prévus en novembre prochain, mais les dirigeants de BFGoodrich ont déjà eu le temps de prendre la température, puisqu'ils étaient présents à l'Acropole et au Deutschland. On précisera que pour 2006, la réglementation concernant le taux d'entaillement des pneus asphalte "sec" passera de" 17 à 25%, ce qui nécessitera sans doute de revoir sensiblement les données pour chacune des parties concernées.

WRC : Mitsubishi veut un top pilote

Isao Torii, patron de MMSP (Mitsubishi Motor SPort), entend bien remporter une épreuve mondiale l'an prochain avec ses Lancer WRC. Pour sa première saison complète depuis 2002, il est vrai que la marque aux trois diamants a bien évolué cette année, en revenant à l'une ou l'autre occasion au devant de la scène. Cependant, hormis le podium décroché par Gilles Panizzi en début de saison au Monte Carlo, la firme japonaise n'a enregistré que peu de résultats convaincants et n'a même pas pu accrocher le train de Subaru, pourtant dans une bien mauvaise année, au championnat "constructeurs".

Mais avec les retraits programmés de Citroën et Peugeot à la fin de cette saison, les choses pourraient continuer d'évoluer. Marcus Grönholm (2000 et 2002), double champion du monde, et l'autre champion mondial Colin McRae (1995) ont tous deux été approchés pour faire équipe avec la star montante "Gigi" Galli l'an prochain. Une perspective qui réjouit Isao Torii qui est convaincu que l'apport d'un grand nom des épreuves routières permettrait à son équipe de franchir un nouveau pas vers le retour au sommet de la hiérarchie mondiale. Et Torii d'ajouter qu'avec son équipe de pilotes actuelle, les chances seraient forcément moindres …

Sympa pour les Harri Rovanperä et Gilles Panizzi tout cela ! Enfin, il faut encore souligner que n'étant venu sur le tard aux différentiels électroniques, qui seront bannis dès 2006, Mitsubishi pourrait profiter de ce savoir accumulé concernant les différentiels "passifs", pendant que la concurrence s'évertuait à peaufiner ses fameux "diff" électroniques

WRC : Le Patron de Skoda Motorsport optimiste pour 2006

Martin Muehlmeier, le patron de Skoda-Motorsport (à droite sur la photo aux côtés d'Armin Schwarz), a reconnu être optimiste quant à la poursuite des activités de la marque tchèque en WRC l'an prochain. Conscient de l'année difficile que son équipe vient de passer, des nombreux problèmes et échecs rencontrés et du peu de points récoltés (8, contre 47 à Mitsubishi qui le précède !), il a confié à des confrères anglais que la participation de Skoda au championnat 2006 n'était pas confirmée et qu'elle ne le serait sans doute pas encore avant quelques semaines. Mais bien que VW n'ait pas encore donné son feu vert, Muehlmeier continue d'espérer. La preuve, le développement d'une version 2006 de la Fabia WRC a déjà commencé (mais on a vu par le passé, avec Citroën et sa C4, que cela ne voulait finalement pas dire grand-chose !). Au cas où le sentiment positif de Muehlmeier se révélerait être bon, il est en revanche acquis que la maison de Mlada Boleslav profiterait de la dérogation accordée par la FIA pour se limiter à 13 épreuves.

WRC : Colin McRae accumule les tests

Colin McRae et son équipier Nicky Grist préparent soigneusement leur participation au rallye de Grande-Bretagne (15-18 septembre) avec la Skoda Fabia WRC officielle.
A ce titre, ils ont passé trois jours, la semaine dernière, dans Clatteringshaws Forest (sud-ouest de l'Ecosse), où ils ont procédé à d'intensifs essais avec l'équipe tchèque.
Au total, ce sont plus de 700 km que le champion du monde 1995 a parcouru au volant de la Fabia WRC05, dont un marathon de 350 km sur la seule journée de mardi, soit plus que ce qu'il aura à faire sur les 3 jours du rallye.
La bonne nouvelle, c'est que cette distance équivalente à plus de deux rallyes mondiaux s'est passée sans problème majeur. Après McRae, Armin Schwarz a pris le relais aux commandes pour une ultime journée de tests (jeudi). Inutile de préciser que les espoirs de Skoda sur cette épreuve sont grands. Quant à McRae, il espère finir dans le top 10.

Les nouvelles Impreza de rallye arrivent

Les nouvelles versions de la Subaru Impreza, avec la calandre en forme d'hélice, amorcent doucement leur carrière. Ce 15 septembre, Prodrive présentera à Cardiff sa nouvelle version 2006 de l'Impreza WRX Gr. N, quelques heures après que la presse ait pu découvrir en première mondiale la variante WRC sur le stand de la marque au salon de Francfort, ainsi que la WRX Sti de route. Les débuts en compétition sont prévus pour le Monte-Carlo.

Seb, Champion du Monde si..

Leader du Championnat 2005 depuis le soir du Rallye d'Italie, Sébastien Loeb a la possibilité de conserver mathématiquement son titre dès ce week-end après le Wales Rally GB.

Même si les chances restent assez minces, elles existent. Fort de ses huit victoires depuis le Monte-Carlo, Sébastien Loeb a besoin de compter quarante points d'avance sur ses poursuivants dimanche.

Ils ne sont plus que quatre à mathématiquement pouvoir empêcher l'Alsacien de devenir double Champion du Monde : Marcus Grönholm, Petter Solberg, Markko Märtin et Toni Gardemeister.

Pour être sacré, le pilote Citroën doit terminer le Wales Rally GB avec :
huit points d'avance sur Marcus Grönholm et deux points d'avance sur Petter Solberg.

Si ces deux conditions sont remplies, ce qui signifie une place dans les deux premiers, l'Alsacien deviendrait Champion du Monde des Rallyes 2005 dès la douzième course d'une saison qui en compte seize !

McRae : le retour du Roi

Pour le grand public, il est Le Champion de rallye. Sa notoriété de plus jeune Champion du Monde de la discipline en 1995 a été décuplée à la sortie d'un jeu vidéo portant son nom.

Puis au fil des années, malgré l'absence de nouveau sacre, l'Ecossais a réussi à faire perdurer la légende. Transfert de Subaru vers Ford à coup de millions, petites phrases avec Richard Burns, sorties spectaculaires, Colin McRae a appliqué la recette qui a fait de lui une super star. Un essai en F1 avec Jordan, le Dakar avec Nissan, les 24 Heures du Mans sur une Ferrari, des courses sur ovale, en moto, il a su se montrer éclectique en dehors du WRC.

Et pour le bonheur de tous, l'enfant de Lanark revient ce week-end au volant d'une Skoda Fabia WRC officielle pour briller à domicile&

Petit retour sur son palmarès :
Début en rallye : 1986
Première épreuve mondiale : Suède 1987
Champion de Grande-Bretagne des Rallyes 1991 et 1992 (Subaru Legacy RS)
Champion du Monde des Rallyes 1995 (Subaru Impreza 555) - plus jeune champion à 27 ans
Vice-champion du Monde 1996, 1997 et 2001.
Colin McRae, c'est : 143 départs en Championnat du Monde des Rallyes, 25 victoires, 42 podiums, 56 abandons, 438 meilleurs temps.

Décès de Michael Park

Michael Park est décédé ce matin dans l'accident impliquant la Peugeot 307 WRC numéro 8 dans Margam, ES15 du Wales Rally GB.

L'accident impliquant le pilote Estonien Markko Märtin et son copilote Michael Park a eu lieu dans la quinzième spéciale lorsque la Peugeot 307WRC a heurté un arbre côté copilote.

Quelques minutes plus tard, les organisateurs du Wales Rally GB ont annoncé le décès de Michael Park. Markko Märtin est sain et sauf selon ce même communiqué.

Michael Park était âgé de 39 ans et était père de deux enfants

----------------------------------------------------------------------------------------------------------

Rallye terminé sur un drame

Les organisateurs du Wales Rally GB ont pris la décision d'arrêter la course suite à l'accident fatal à Michael Park. Le Britannique est décédé lors d'une sortie de route dans Margam, quinzième spéciale du rallye.

Le parc d'assistance, sur place, et l'univers du rallye en général sont sous le choc après l'annonce du décès de Michael Park.

Michael Park, surnommé Beef, avait travaillé avec les anciens Champions du Monde Colin McRae et Richard Burns au début de leur carrière. Il avait débuté en Mondial en 1994 aux côtés de Mark Higgins avant de rejoindre Markko Märtin en 2000 pour remporter cinq épreuves en WRC.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Dans la tristesse

Pas de dernière boucle, pas de podium, pas de conférence de presse. Un silence respectueux enveloppe le Wales Rally GB après l'annonce du décès de Michael Park ce matin.

Peugeot a annoncé son retrait de la compétition à la suite de l'accident de Markko Märtin. Marcus Grönholm est donc rentré à l'assistance et sa Peugeot 307WRC a été mise sous une bâche.

Officiellement arrêté, le rallye est remporté par Sébastien Loeb devant Petter Solberg et Marcus Grönholm.

Décès de Michael Park
Suite à une violente sortie de route

Le copilote de Markko Märtin, Michael Park, vient de perdre la vie suite à une violente sortie de route dont a été victime la Peugeot de l'Estonien.

Dans la spéciale de Margam, quinzième chrono de ce Rallye de Grande-Bretagne, la Peugeot 307 WRC a heurté violemment un arbre côté copilote. Les secours sont rapidement intervenus pour désincarcérer Michael Park, bloqué dans la voiture, mais ils ne pouvaient que constater le décès du copilote.

Michael Park avait 39 ans, il était père de deux enfants.

Suite à la disparition de Michael Park, L'équipe Peugeot s'est réunie en cellule de crise afin de prendre une décision quant au retrait du team.

Michael « Beef » Park

Michael Park, l'un des meilleurs copilotes de sa génération, est décédé des suites de ses blessures après un accident lors de la quinzième spéciale du Wales Rally GB.

Michael Park, fan de rallye depuis l'âge de dix ans, avait travaillé avec de nombreux grands noms du Championnat du Monde avant de percer dans le métier de copilote. Ouvreur de Colin McRae et de Richard Burns, conseiller logistique pour de nombreuses équipes, il est devenu copilote au niveau national avec David Higgins et Mark Higgins.

Mais c'est lors de la saison 2000, lorsqu'il devient copilote de Markko Märtin à bord d'une Toyota Corolla WRC privée, que le Britannique, surnommé Beef, entre dans le cercle très fermé du Mondial.

Après un passage dans l'équipe officielle Subaru, la paire arrive chez Ford pour trois saisons qui apporteront cinq victoires à l'Estonien et au Britannique.

Cette année, Markko Märtin et Michael Park avait rejoint l'équipe Peugeot. Avec quatre podiums, ils occupaient la quatrième position du Championnat du Monde avant le Wales Rally GB.
Michael Park avait 39 ans, il était marié à Marie avec qui il avait eu deux enfants, William et Victoria. Le monde du rallye leur adresse ses plus sincères condoléances.

Comme quoi malgré tous les efforts faits pour la sécurité il arrive encore ce genre de drame :?
Ca va pas etre facile pour le pilote et pour le team de s'en remettre(sans parler de sa famille et de tout ses proches..)

avant la neutralisation de la course, voilà quelle était le classement...

Temps N° Pilote/Voiture Temps
1. 1 S. LOEB 2:45:05.7
2. 5 P. SOLBERG 2:45:57.8
3. 7 M. GRÖNHOLM 2:46:39.6
4. 2 F. DUVAL 2:47:15.2
5. 9 H. ROVANPERÄ 2:47:27.2
6. 18 M. STOHL 2:48:32.8
7. 4 R. KRESTA 2:49:15.1
8. 12 C. MCRAE 2:49:28.2
9. 17 M. HIGGINS 2:49:38.7
10. 23 K. MEEKE 2:49:39.9
11. 14 H. SOLBERG 2:50:18.3
12. 20 X. PONS 2:51:17.1
13. 15 A. WARMBOLD 2:51:26.6
14. 22 N. BERNARDI 2:55:07.0
15. 11 A. SCHWARZ 2:55:11.2
16. 10 G. GALLI 2:55:38.7
17. 21 J. LATVALA 2:56:03.4
18. 19 M. WILSON 3:00:23.1
19. 64 J. REYNOLDS 3:00:46.5
20. 61 C. MIDDLETON 3:01:39.9

likéfactionman a écrit:

Comme quoi malgré tous les efforts faits pour la sécurité il arrive encore ce genre de drame :?
Ca va pas etre facile pour le pilote et pour le team de s'en remettre(sans parler de sa famille et de tout ses proches..)

Le sport automobile est et a toujours été un sport dangereux, malgré les efforts enormes consentis pour la sécurité, malheureusement on oublie trop parfois et la réalité nous le renvoie à la face, la mort peut frapper...

Fiat S2000 : Elle sera au Monte-Carlo

Nous vous en avions déjà parlé voici quelques jours, lorsque cette voiture avait été surprise en action avec Paolo Andreucci à son volant, sur la piste d'essais dont le constructeur italien dispose à Balocco, la Fiat Grande Punto Super 2000 effectue en ce moment ses débuts publics au salon de Francfort.

Construite par N.Technology, le département compétition du groupe Fiat, elle reçoit dans sa configuration actuelle le 2 litres de l'Alfa Romeo 156 qui évolue en WTCC, soit une mécanique qui avec ses 250 ch., devrait encore évoluer pour gagner une trentaine de chevaux. On rappellera que plusieurs constructeurs sont intéressés par le Super 2000, dont Toyota et Renault, qui a testé récemment une telle version de sa fameuse Logan avec son pilote maison, Simon Jean-Joseph.

On rappellera par ailleurs que Matilde Tomagnini, boss de Fiat compétition, ne cache pas sa volonté de convaincre le champion moto Valentino Rossi de s'asseoir au volant de cette Punto S2000. De là à dire qu'il sera de la partie dès le Monte-Carlo 2006, où deux exemplaires devraient être engagés …

kiki7266 a écrit:

likéfactionman a écrit:

Comme quoi malgré tous les efforts faits pour la sécurité il arrive encore ce genre de drame :?
Ca va pas etre facile pour le pilote et pour le team de s'en remettre(sans parler de sa famille et de tout ses proches..)

Le sport automobile est et a toujours été un sport dangereux, malgré les efforts enormes consentis pour la sécurité, malheureusement on oublie trop parfois et la réalité nous le renvoie à la face, la mort peut frapper...

Quand on voit les vitesses atteintes sur les pistes bordées d'arbres je ne suis pas surpris ... mais c'est le rallye, c'est la course.
Rendons hommage a tous les pilotes et copilotes de rallye qui on peut le dire sont "sévèrement burnés" pour faire ce qu'ils font !!! faut en avoir ...

ca me fait trop mal au coeur ca .....RIP beef