Le paddock de la F1

La collaboration entre Michelin et ses partenaires
Elle nous est expliquée par Andy Fern


Afin d’optimiser la collaboration avec ses équipes, Michelin dédie à chacun de ses sept partenaires de Formule Un, un technicien du pneu.

En plus de diriger et superviser tous les aspects de la performance pure du pneumatique, ce technicien est surtout le principal contact entre l'écurie et les ingénieurs de Clermont-Ferrand qui se déplacent sur les Grands Prix.

Andy Fern est l’un d’eux, et il accomplit sa tâche au sein de l’équipe McLaren Mercedes depuis 2002.

Comment décririez-vous votre mission?

Andy Fern: Mon rôle est d’établir une liaison technique entre Michelin et McLaren. Je ne suis pas du tout impliqué dans le processus de conception ou de fabrication du pneumatique, mais je supervise les courses et de temps à autre les séances d’essais. Je m’assure que tout fonctionne normalement pour chacun des trains qui sont utilisés. Ensuite, je rédige un rapport à l’usage des ingénieurs et concepteurs. Je veille à chaque petit détail et mon principal travail est de faire des recommandations à l'équipe au moment de sélectionner une spécification pour la course. Dès que les voitures sont en piste, je me poste dans le garage McLaren – d’ailleurs, j’y passe beaucoup de temps même quand les voitures ne roulent pas.

Etes-vous le seul représentant Michelin pour McLaren?

AF: Non. J’ai des assistants avec moi – ils enregistrent toutes les données liées aux températures et aux pressions dès que la voiture s’arrête. Un ingénieur des études avancées est également en contact permanent avec Woking.

Gardez-vous les données de McLaren pour vous-même, ou partagez-vous ces informations avec les autres techniciens Michelin?

AF: Michelin regroupe toutes les données concernant les pneumatiques. Les résultats mis en commun nous aident à améliorer notre gamme de pneus et à fournir une meilleure performance à tous nos partenaires. Je tiens à préciser que nous échangeons uniquement les données relatives aux pneus. Les techniciens de Michelin sont sensibilisés sur les aspects délicats et confidentiels comme par exemple les quantités d’essence embarquées, etc. Nous ne sommes absolument pas autorisés à évoquer ces sujets. C’est une sorte de petit défi dans notre métier, car nous nous entendons tous très bien entre nous et nous aimons discuter du sport en général, mais la discrétion doit être absolue. Ce n’est pas toujours facile, mais on finit par s’y habituer. Au fil de notre relation, une confiance mutuelle s’instaure entre les techniciens du pneu et les partenaires.

Quels types d’outils avez-vous à votre disposition pour le week-end de course?

AF: J’utilise un ordinateur portable et plusieurs systèmes analytiques, incluant un scanner au laser qui fonctionne avec un petit ordinateur de poche. Ceci nous permet d’examiner précisément le profil du pneu et son taux d’usure. C’est une bonne indication pour juger de la probable évolution des pneus en course. Certaines équipes sont en train de développer des systèmes embarqués de contrôle de pression ou de sonde de température, mais c’est une technologie encore balbutiante et nous nous basons encore principalement sur les jauges de pression et l’analyse visuelle du pneu – des méthodes traditionnelles de mesure, en d'autres termes. Nous pouvons aussi être amenés à découper des morceaux de pneus usagés pour vérifier certains signes de dégradation, mesurer la consistance et la durabilité. Les données que j’accumule sont analysées et comparées avec les autres conclusions globales de l’équipe. Une fois que j'ai synthétisé ces résultats, je peux conseiller mon équipe en matière de choix pour la course.

Quel est l'aspect le plus délicat de votre travail?

AF: En dehors des nombreux voyages et des changements fréquents de continent, le moment le plus difficile à gérer est celui du choix final du pneu dès le vendredi soir. C'est une décision critique et il faut être très avisé, parce que la piste n’a pas fini d’évoluer. Tout le monde est à la même enseigne, bien sûr, mais ce n’est pas facile pour autant.

d'après Michelin Compétition

Alonso : ''Je préfère battre Kimi quand il abandonne''
Fernando répond à quelques questions

Fernando Alonso (Renault), leader du Championnat du monde de Formule 1, a reconnu jeudi à la veille des premiers essais libres du Grand Prix de Hongrie, préférer battre Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) sur abandon car il prendrait ainsi un avantage de 10 points au classement.

Alonso, qui fêtera vendredi son 24e anniversaire à Budapest, théâtre de sa première victoire en 2003 sur Renault, est en passe de devenir le plus jeune champion du monde de l'histoire de la F1.

Ne souhaitez-vous pas battre Kimi Raikkonen sur la piste, sans qu'il soit handicapé par sa mécanique?

Fernando Alonso: Non, je préfère battre Kimi quand il abandonne, ça me donnerait d'un seul coup dix points d'avance sur lui!

Comment allez-vous fêter votre 24e anniversaire ce week-end, quels voeux formulez-vous?

FA: Mon anniversaire est demain (vendredi), mais je ne peux pas le fêter en milieu de semaine. Alors j'espère obtenir un bon résultat dimanche pour pouvoir faire doublement la fête le soir. En ce qui concerne les voeux, j'en ai plusieurs et je ne peux pas les dire. Mais évidemment, mon voeu principal est de devenir champion du monde à la fin de l'année.

Comptez-vous les points qui vous séparent du titre?

FA: Non, je suis concentré sur les Grands Prix. Je n'ai pas compté combien il me fallait de points encore pour être champion. Il faut finir les courses. Jusque-là, nous n'avons pas eu de problèmes mécaniques. Donc si nous continuons comme ça, avec une voiture aussi compétitive, nous pourrons viser systématiquement le podium et c'est ça la bonne nouvelle pour moi. Nous n'avons pas la voiture la plus rapide, mais nous avons la meilleure. Mon avance (36 pts sur Raikkonen, ndlr) est certes confortable, mais si j'abandonne dans une ou deux courses, le Championnat redeviendrait immédiatement serré.

Compte-tenu du tracé très sinueux, il est important de bien se qualifier sur le Hungaroring. Vous vous élancerez dernier samedi en qualifications, est-ce un gros avantage?

FA: Oui, même si, ayant parcouru le circuit à pieds aujourd'hui (jeudi), j'ai pu me rendre compte que la piste n'était pas aussi sale que je le pensais. Avec de la chance, nous pourrons quand même nous qualifier devant (les McLaren-Mercedes de) Kimi Raikkonen et Juan Pablo Montoya qui seront ici encore nos principaux adversaires. Et en plus, faire un bon résultat ici est important car ça peut conditionner le résultat en Turquie (le GP suivant, le 21 août, ndlr) où le tracé est nouveau et où la piste sera également sale.

Vous avez remporté votre tout premier GP sur ce circuit du Hungaroring. Représente-t-il désormais quelque chose de particulier à vos yeux?

FA: Oui, c'est un tracé très particulier pour moi. J'ai toujours aimé ce circuit, il m'a toujours bien réussi. En plus, j'aime cette ville de Budapest, cette atmosphère. Cette année, avec une voiture aussi compétitive et en même temps aussi facile à piloter, c'est encore mieux. Ce devrait être un bon week-end. Nous sommes plus lents que les McLaren sur les circuits "normaux", mais ici, nous pouvons espérer lutter. Cela dit, il fera très chaud, dans les 40°C, et nous devons boucler beaucoup de tours. Alors la course sera très éprouvante physiquement.

D'après AFP

pas très sport, ni très courageux ne préferer voir son adversaire abandonner! mr Alonso. Mais bon les pilotes de F1 aujourd'hui...

Button veut rester chez BAR-Honda
Il l'a confirmé aujourd'hui

Le Britannique Jenson Button, qui devrait contractuellement rejoindre l'écurie Williams l'an prochain, a déclaré qu'il préférait rester chez BAR-Honda, jeudi à la veille des premiers essais libres du Grand Prix de Hongrie de Formule 1.

"J'aimerais piloter une BAR-Honda l'an prochain car il est important d'être dans une équipe soutenue par un grand constructeur", a affirmé Button, qui voulait passer en fin de saison dernière chez Williams-BMW et que seule une décision de justice avait contraint à demeurer chez BAR-Honda.

"Dès que j'ai compris que Honda était si impliqué, j'ai changé d'avis", a expliqué le pilote britannique, 25 ans et 12e du championnat des pilotes (15 points).

Ce changement d'avis intervient à un moment où Williams est à la recherche d'un motoriste, BMW ayant racheté Sauber et se lançant l'année prochaine dans le championnat en tant que constructeur.

L'actuel contrat liant Button à BAR-Honda stipule que le pilote doit rejoindre Williams l'an prochain s'il n'a pas marqué 75% des points du leader du championnat au 1er août, soit au lendemain du GP de Hongrie, 13e épreuve du Championnat 2005. Or Button est loin du compte, Alonso comptant 87 points avant la course du Hungaroring.

"BAR-Honda est une équipe très forte, capable de retourner une situation difficile, et Honda ne baissera jamais les bras", a poursuivi Button, expliquant qu'il avait eu l'occasion d'expliquer son point de vue à Franck Williams, le patron de l'écurie éponyme.

"Je pense qu'il comprend ma position: j'ai vraiment besoin, à ce stade de ma carrière, d'avancer et d'être dans une équipe en mesure de gagner", a conclu le pilote.

BAR-Honda, exclue du GP de Saint-Marin pour voiture non-conforme (trop légère) et suspendue les deux courses suivantes (Barcelone et Monaco), pointe à la 7e place du championnat des constructeurs après 12 courses, à 102 points de Renault.

D'après AFP

Bon jour, je m'appelle button mais on me surnomme la girouette!

Williams : "Button n'est pas à vendre"

Le nouveau "feuilleton Button" agace Frank Williams. Ce dernier a précisé vendredi qu'il avait un contrat non-négociable avec le pilote de BAR pour 2006.

Qu'il le veuille ou non, Jenson Button (BAR) devra retourner chez Williams en 2006. Frank Williams, patron fondateur de l'écurie éponyme, a été clair sur ce point, vendredi, à Budapest. "Je le dis haut et fort, il n'est pas à vendre. Nous sommes une écurie de course sérieuse et nous avons besoin de lui", a déclaré le patron de Grove, qui a insisté sur le fait que le contrat liant Button à Williams l'an prochain était "très direct et facile à comprendre".

Une clause indique que l'engagement de Button chez BAR-Honda pourra être dénoncé, à l'avantage de Williams, si l'Anglais n'a pas amassé 75% des points du leader du championnat au 1er août. Avec 15 points, le leader des Blancs n'a aucune chance d'atteindre ce quota car Fernando Alonso (Renault) est bien loin devant, nanti de 87 unités. Avec les 10 points d'une victoire en Hongrie, Button n'en aurait au mieux que 17%, dimanche soir.

Les langues sont bien pendues dans l'entourage de Button et cette condition était connue depuis le début du championnat. Le pilote l'avait laissé transpiré à l'envie, impatient de quitter son équipe, auteur d'un début de saison 2005 calamiteux et même suspendue pour triche, pour Williams-BMW, en 2006. Mais voilà, l'entente Williams-BMW a volé en éclat et le motoriste va monter sa propre équipe. Repartir aussi avec les stickers HP et Allianz, apporté dans la corbeille de mariage en 2000.

"Buttongate"

L'an prochain, Button devra reprendre la direction de Grove. Le pilote avait débuté en Formule 1 en 2000 en signant un contrat de longue durée avec Williams. L'écurie l'avait autorisé à se produire chez Benetton, en 2001 et 2002, puis à BAR, à partir de 2003, sous conditions. Frank Williams avait tenté, en vain, de le récupérer, l'été 2004. A l'époque, la man&oeliguvre avait été initiée par Button, qui voulait réintégrer Williams, malgré une pole position et dix podiums. Le "Buttongate" avait coûté sa place à John Bifield, le manager du pilote, et surtout à David Richards, le patron de BAR.

Récemment, Jenson Button s'était rendu dans le bureau personnel de Frank Williams, à Grove, pour infléchir sa position. Le patron lui avait sèchement indiqué la porte de sortie. Jeudi, "JB" avait expliqué vouloir rester chez BAR après avoir compris "àquel point Honda était si impliqué". Il va devoir se faire à l'idée de pilote ce qui sera sûrement une FW28 de transition à moteur V8 Cosworth, avec moins de moyens que sous l'ère BMW, et peut-être chaussée par Bridgestone.

Le V8 Toyota pour Jordan en 2006

L'accord s'est fait attendre, il est officiel depuis samedi : Jordan disposera du tout nouveau V8 Toyota en 2006.

"Toyota s'assurera que Jordan reçoive les toutes dernières évolutions du nouveau moteur RVX06 tout au long de la saison", a indiqué le motoriste japonais, samedi à Budapest. Jordan, qui prendra le nom de Midland en 2006, aura donc le V8 de 2,4 litres. Cette annonce aurait du intervenir mais elle avait sans cesse été repoussée.

"En s'associant à nous, Toyota a fait un grand geste pour le sport, mettant les intérêts de la F1 au-dessus de ses intérêts propres", a ajouté le directeur exécutif de Jordan, Colin Kolles. Ce dernier fait allusion au fait que Toyota a premièrement renoncé à fournir son actuel V10 de 3 litres bridé, comme l'autorisera le règlement, et deuxièmement qu'elle ne fait pas une histoire de gros la fourniture de son bloc.

Ce nouvel accord ferme donc la porte à un deal entre Williams et Toyota. Grove devra sans doute se contenter de moteurs Cosworth.

enfin une pôle pour schumacher!

voila la grille du GP de Hongrie:
1. 1 M.SCHUMACHER Ferrari B 1'19"882 197.436 Km/h
2. 10 MONTOYA McLaren Mercedes M 1'20"779 + 0'00"897
3. 16 TRULLI Toyota M 1'20"839 + 0'00"957
4. 9 RAIKKONEN McLaren Mercedes M 1'20"891 + 0'01"009
5. 17 R.SCHUMACHER Toyota M 1'20"964 + 0'01"082
6. 5 ALONSO Renault M 1'21"141 + 0'01"259
7. 2 BARRICHELLO Ferrari B 1'21"158 + 0'01"276
8. 3 BUTTON BAR Honda M 1'21"302 + 0'01"420
9. 6 FISICHELLA Renault M 1'21"333 + 0'01"451
10. 4 SATO BAR Honda M 1'21"787 + 0'01"905
11. 15 KLIEN RedBull Cosworth M 1'21"937 + 0'02"055
12. 8 HEIDFELD Williams BMW M 1'22"086 + 0'02"204
13. 14 COULTHARD RedBull Cosworth M 1'22"279 + 0'02"397
14. 12 MASSA Sauber Petronas M 1'22"565 + 0'02"683
15. 11 VILLENEUVE Sauber Petronas M 1'22"866 + 0'02"984
16. 7 WEBBER Williams BMW M 1'23"495 + 0'03"613
17. 21 ALBERS Minardi Cosworth B 1'24"443 + 0'04"561
18. 19 KARTHIKEYAN Jordan Toyota B 1'25"057 + 0'05"175
19. 20 DOORNBOS Minardi Cosworth B 1'25"484 + 0'05"602

maintenant, ça veux dire peu d'essence! et des pneus de merde!

Sans tabac, la F1 pourrait perdre luxe et glamour
Il faudra se serrer la ceinture...

La Formule 1 vit dans les fastes depuis des années en grande partie grâce au soutien financier des marques de tabac, mais elle pourrait perdre luxe et glamour si la directive européenne interdisant la publicité pour ce produit, qui entre en vigueur dimanche, poussait les cigarettiers à se retirer.

Car s'ils ne sont plus visibles, pourquoi les cigarettiers continueraient-ils à investir des sommes faramineuses pour financer des écuries de F1 non seulement sur le plan technique, mais également pour tout ce qui concerne l'apparat, à savoir leurs époustouflants "motor homes" et toutes sortes d'opérations de communication?

"Nous sommes engagés jusqu'à fin 2006 et nous tiendrons notre engagement. Après, il faut voir...", affirment les représentants des cigarettiers sur les circuits, refusant de s'exprimer officiellement.

Selon des sources concordantes, Marlboro (Ferrari) apporte une contribution de l'ordre de 86 millions de dollars (70,9 millions d'euros) par an, Mild Seven (Renault) 54 millions, West (McLaren-Mercedes) 50 millions et BAT (BAR-Honda) 48 millions. "Ces sommes représentent dans chaque cas au moins le tiers du budget de l'équipe", souligne un représentant de cigarettier.

Ces mannes sont d'autant plus généreuses que les sports mécaniques constituent la seule niche pour les cigarettiers voulant se montrer. La F1, avec son exposition médiatique, son prestige, son glamour et son Championnat visitant le monde entier, est naturellement pour eux la plate-forme idéale et ils acceptent sans trop rechigner de payer "une surprime sur le centimètre carré de support."

Mais pour les entreprises plus directement liées aux fluctuations de la bourse, investir des sommes comparables est inconcevable, tout comme il n'est pas envisageable d'investir sur un aussi long terme que ce que peuvent se permettre les marchands de tabac. "Même les contrats de pilotes s'en ressentent, qui ne sont plus signés que pour des périodes d'un ou deux ans", selon un cigarettier.

La saison 2006 sera donc une année test pour eux, au cours de laquelle ils évalueront l'impact de la directive. Une année d'observation d'autant plus nécessaire que les pays peuvent décréter des dérogations aux lois anti-tabac.


En fait, "la publicité pour le tabac est interdite dans la plupart des pays visités cette saison, y compris hors UE, mais quasiment tous ont fait des dérogations", note un cigarettier. Cette saison, seuls les Grands Prix de France et de Grande-Bretagne ont imposé une interdiction totale. La Turquie devrait faire de même en août, la Belgique en septembre.

En revanche, les cigarettiers seront les bienvenus en septembre à Monza pour le Grand Prix d'Italie, au pays de Ferrari où Marlboro est roi sur les circuits.

Alors, la F1 devra-t-elle bientôt réduire son train de vie? Pas sûr, mais possible. C'est aussi la raison pour laquelle la grande majorité des écuries réclame à corps et à cris des réductions drastiques de coûts.

Ferrari aux dépenses pharaoniques pourra-t-elle se passer de la contribution de Marlboro (groupe Philip Morris)? Comment fera Renault sans Mild Seven (Japan Tobacco)? Que deviendra BAR sans Lucky Strike (British American Tobacco, BAT)?

McLaren, qui s'affichait en West (Imperial Tobacco) depuis 1997 après 19 années de partenariat avec Marlboro, a pris les devants: dès samedi en Hongrie, l'écurie a troqué son cigarettier... contre une marque de whisky! Le partenariat se veut plus discret, la Commission européenne ayant peu apprécié que sa loi de santé publique soit ainsi tournée en dérision.

En revanche, Marlboro, qui bénéficie d'une image particulièrement reconnaissable avec la livrée rouge des prestigieuses Ferrari, semble considérer que rester en F1 peut être valable. Philip Morris aurait reconduit son contrat avec la Scuderia jusqu'en 2010, selon de bonnes sources.

Quoi qu'il en soit, la directive européenne va obliger la F1 à revoir son mode de financement.

D'après AFP

Barrichello chez BAR, Massa chez Ferrari?

deux transferts quasi certains, qui ne doivent qu'ètre officialisés. Ce qui confirmerait le départ de Button chez Williams-Cosworth.

Button fait le point sur sa situation
Un éclaircissement ne fait jamais de tort


On sait que Jenson Button désire rester chez BAR Honda en 2006, mais aussi que le Britannique a signé un contrat avec Williams et que cette équipe a très envie qu'il rentre au bercail après son départ à la fin de la saison 2000.

On a dit beaucoup de choses sur cette affaire et Jenson Button en a assez de lire ou d'entendre des imprécisions ou des mensonges sur sa situation passée, actuelle ou future. Il fait donc une mise au point qui nous éclaire sur le côté sombre de certains arrangements entre amis...

"Jenson a décidé de faire cette mise au point, car de nombreuses allégations sont parues dans divers médias ces derniers jours et cela met son intégrité et son honnêteté à mal - peut-on lire dans ce communiqué - Jenson est particulièrement dérangé par le fait qu'il n'aurait pas accordé tout le respect dû à monsieur Frank Williams en ne lui parlant pas en tête à tête. Cette mise au point est donc destinée à remettre les choses à leur place."

"Le mardi 12 juillet à midi, il y a eu une réunion dans la salle de conférence des installations de l'équipe Williams à Grove. Jenson Button y était, accompagné par son manager Richard Goddard. Pour représenter l'équipe Williams, il y avait Sir Frank Williams, Patrick Head, Chris Chapple, Sam Michael et John Healey, l'avocat de l'équipe."

"Cette réunion a duré une heure environ. Lors de cette réunion, Frank Williams a dit à Jenson que d'après ce que le pilote lui disait, il lui semblait qu'il n'avait pas envie de rouler pour son équipe en 2006. A cette supposition, Jenson lui confirmé qu'il n'avait effectivement pas envie de rouler pour lui l'année prochaine. Il n'y a donc aucune possibilité qu'il y ait eu un manque de clarté sur ce point lors de cette réunion."

Cette mise au point va encore plus loin et nous apprend des choses très intéressantes. "Frank Williams a affirmé qu'il y avait un contrat entre Jenson Button et l'équipe Williams et que celui-ci avait été signé sept mois auparavant, c'est-à-dire au mois de janvier de cette année. C'est faux! Il y a deux documents qui concernent cette affaire: l'un date du mois d'août 2004 et l'autre du mois de septembre de la même année. Nous avons aussi pu lire des propos attribués à Frank Williams qui aurait dit que Williams avait payé Jenson en 2001, 2002, 2003 et 2004 pour prolonger son contrat en levant à chaque fois les options. Les véritables faits sont les suivants:

"Les paiements effectués par Williams n'étaient pas destinés à lever les options sur les services de Jenson. C'est exactement le contraire. Ces paiements avaient pour objectif de convaincre Jenson de ne pas faire jouer une clause dans son contrat qui lui permettait de rejoindre Williams."

Ce grand déballage nous permet de savoir aujourd'hui que Jenson Button est sous contrat avec l'équipe Williams depuis le début de l'année 2000 et qu'il le sera encore l'année prochaine. Jusqu'à présent, cette équipe le payait pour qu'il ne pilote pas l'une de ses voitures (sauf en 2000). A partir de maintenant, elle veut le payer pour piloter en course... mais Jenson ne veut plus.

Tout cela méritait très certainement des éclaircissements. Ne doutons pas que l'équipe Williams nous donnera sa version des faits très bientôt...

Sato doit continuer sur la lancée...
Sans quoi, Takuma ne restera pas !


Le Japonais Takuma Sato espèrent toujours avoir sa place chez BAR Honda l'année prochaine mais pour cela, l'équipe anglo-japonaise lui enjoint de marquer dorénavant des points régulièrement !

Ce week-end en Hongrie, théâtre de la 13ème épreuve du championnat, Taku’ a inscrit son premier point de l'année en finissant à la 8ème place.

L’éventualité de voir arriver Rubens Barrichello chez BAR Honda en 2006 – idéalement aux côtés Jenson Button – laisse un point d'interrogation sur le futur de Sato.

D’après Nick Fry, tout reste encore possible pour le pilote Japonais. « Il n’a pas encore perdu sa place, loin de là. Takuma doit réaliser des performances correctes jusqu’à la fin de la saison, la porte est toujours ouverte. Je ne pense pas que la position de n'importe quel pilote soit protégée » estimait le patron de BAR Honda, dont le constructeur nippon possède 45 % des parts.

« Nous avons besoin de deux pilotes qui marquent régulièrement des points – c’est aussi simple que ça. En Hongrie, Taku’ a fait une bonne course et nous souhaitons qu’il en fera autant lors de chaque course jusqu'à la fin du championnat » insistait Nick.

Fry espère par ailleurs que la situation de Button s’éclaircira bientôt : « Evidemment, nous aimerions être rapidement fixés avec Jenson. C'est clairement difficile, mais si tout va bien nous pourrons annoncer quelque chose concernant les pilotes le mois prochain. »

« Nous voudrions qu’il reste, mais la décision ne nous appartient pas. C’est entre Jenson et Williams. Nous avons déclaré que nous aimerions le garder pour les prochaines années, nous ne pouvons pas faire beaucoup plus que ça » affirmait Nick Fry.

« Un bon nombre de pilotes ont manifesté leur intérêt à nous rejoindre, c’est très encourageant. Je pense qu'ils voient en nous une bonne occasion pour l’avenir, tout comme Jenson. Mais je ne peux pas entrer dans les détails, je n’en dirais davantage » déclarait-il.

« Nous avons toujours dit que nous gagnerons le championnat. Nous savons que ce sera difficile, que ce n’est pas pour demain - mais nous sommes convaincus que ça se produira, sans quoi, nous ne prendrions même pas la peine de nous engager » concluait le patron de BAR Honda.

Jean Todt ne retiendra pas Barrichello
S'il n'est plus heureux, il pourra partir...

S'il faut en croire la rumeur, Rubens Barrichello serait sur le point de signer chez BAR Honda, et ce, malgré le ferme démenti de l'intéressé lui-même, lors du week-end hongrois.

"Je vous garantis qu'il n'y a rien de vrai dans cette rumeur - déclarait Barrichello après les qualifications du Grand Prix de Hongrie - C'est comme si je vous disais que l'an prochain Michael Schumacher ira chez Red Bull et que vous y croyez, tout en sachant que ce n'est qu'une boutade."

Et Jean Todt, que pense-t-il de cette rumeur alors que Rubens a encore un contrat avec Ferrari pour la saison 2006?

"J'ai lu ça et pour le moment, je n'ai aucun commentaire à faire à ce sujet - déclare le directeur de la Scuderia - j'ai toujours dit que je voulais des gens qui étaient heureux de travailler dans notre équipe, qu'ils aient ou pas un contrat. Si Rubens pense qu'il serait mieux ailleurs, alors je suis prêt à discuter avec lui afin de le rendre heureux."

"C'est un sujet qui sera réglé très prochainement. Nous n'allons pas attendre jusqu'à la fin de la saison. Si quelque chose doit arriver, ce sera lors des prochains jours. Je ne dis pas que Rubens est malheureux chez nous, mais peut-être pense-t-il qu'il se sentirait mieux ailleurs. Je ne le sais pas et c'est un sujet que je vais aborder avec lui," conclut Jean Todt.

source : http://f1.racing-live.com

Massa remplacera Barrichello chez Ferrari
C'est maintenant officiel!

Comme il fallait s'y attendre, Rubens Barrichello quittera bel et bien l'équipe Ferrari à la fin de cette année. Il sera remplacé par Felipe Massa.

Dans un communiqué de presse, la Scuderia Ferrari précise qu'elle a levé l'option qu'elle détenait sur le jeune Felipe Massa. Ce dernier était en effet lié à la Scuderia depuis 2001.

Felipe Massa est donc assuré de piloter une Ferrari en 2006, mais c'est tout pour l'instant. Ce contrat de pilote de course n'est en effet valable que pour l'année prochaine. Pour commencer?

La Scuderia Ferrari salue pour finir la fructueuse collaboration entre elle et Rubens Barrichello commencée en 2000 et qui se terminera donc à la fin de cette année. On attend maintenant l'officialisation de la signature de Rubens avec l'équipe BAR Honda..

Massa réalise son rêve à 24 ans
Il devient l'équipier de son modèle

L'année prochaine, Felipe Massa sera donc pilote titulaire au sein de la Scuderia Ferrari. C'est le rêve de tous les pilotes de piloter en course pour Ferrari et Felipe Massa réalise ce rêve à l'âge de 24 ans (Felipe Massa est né le 25 avril 1981 à São Paulo).

"Je suis heureux et fier de piloter pour Ferrari en 2006 - commente le pilote brésilien sur son site internet - à Maranello, ils croient en moi depuis 2001 alors que je n'avais pas encore commencé ma carrière en F1. Aujourd'hui, j'en suis à ma troisième saison chez Sauber et je peux aussi compter sur une année d'expérience en plus grâce à mon année passée chez Ferrari en tant que pilote d'essai. Une expérience qui m'a beaucoup aidé."

"Je suis prêt à relever ce défi qui est la meilleure opportunité de ma carrière. Je suis conscient de la responsabilité qui sera la mienne. Je suis impatient de rejoindre Ferrari et de travailler aux côtés du meilleur pilote du monde, Michael Schumacher. Je veux aussi remercier Peter Sauber qui a cru en moi ces trois dernières années. Je ferai de mon mieux lors des six dernières courses de cette année pour signer les meilleurs résultats possibles pour son équipe," conclut le jeune Brésilien.

Jean Todt et le problème des pneumatiques
La solution est en vue...


Jean Todt, le directeur général de la Scuderia Ferrari, se dit optimiste pour l'avenir après la seconde place de Michael Schumacher en Hongrie.

Bridgestone, le partenaire de la Scuderia Ferrari, a moins bien négocié que Michelin, le virage que représentait l'utilisation d'un seul train de pneus pour faire les qualifications et la course. Un problème qui est cependant en passe d'être résolu.

"En qualification, cela s'est plutôt bien passé; bien mieux que ce à quoi nous nous attendions - affirme Jean Todt en parlant du Grand Prix de Hongrie - on peut en dire autant pour les 25 premiers tours de la course. Malheureusement, après cette bonne période, nous avons constaté une dégradation de nos prestations à cause d'un manque d'adhérence. Surtout dans la seconde moitié de la course. Lentement mais sûrement, avec nos amis de chez Bridgestone, nous commençons à comprendre les problèmes qui sont à la base de nos difficultés. Mais comme je l'ai déjà dit, il nous faudra encore un peu de temps pour tous les résoudre."

"Il s'agit d'une constante évolution - ajoute Jean Todt - les pneus que nous avons utilisés en Hongrie représentaient une importante évolution de ceux que nous avions en Allemagne. Il s'agit d'une philosophie totalement différente dans la conception des pneumatiques. Afin d'être rapide sur un tour, il nous fallait revoir complètement notre approche et c'est pour cela que nous avons exploré d'autres solutions. Nous avons démontré que nous avons retrouvé notre compétitivité en qualification, mais pour ce qui concerne la course, nous ne sommes pas encore au niveau qui était le nôtre par le passé. Nous y arrivons, par petits pas. C'est comme un cocktail composé de divers ingrédients. Nous travaillons sur la recherche du meilleur compromis."

Jean Todt est persuadé que Ferrari reviendra à son meilleur niveau très prochainement. "Nous avons un tas de nouvelles solutions très prometteuses. Notre problème, c'est que nous avons déjà disputé 13 courses cette année. Si nous étions à un mois du début de la saison, je crois que nous aurions pu avoir de grands espoirs, mais à ce stade de la saison, tout est plus difficile."

Ferrari et Michael Schumacher reviendront au sommet, c'est une quasi-certitude pour Jean Todt. Si ce n'est pas en cette fin de saison, ce sera l'année prochaine. Car Todt le répète une fois de plus, il ne quittera pas la direction de la Scuderia à la fin de l'année.

"Je ne partirai pas à la fin de l'année, et Michael ne le fera pas non plus. Même si cela pourrait faire plaisir à certains..."

Schumacher dément vouloir quitter Ferrari
Michael n'ira pas chez McLaren Mercedes


L'Allemand Michael Schumacher, septuple champion du monde de Formule 1, a démenti vouloir quitter l'écurie Ferrari pour rejoindre l'équipe McLaren Mercedes contrairement à ce qu'avançaient plusieurs journaux allemands lundi.

"Je ne veux même pas discuter des rumeurs selon lesquelles je vais quitter Ferrari" a déclaré Schumacher sur son site internet.

"Tout le monde sait qu'il existe entre Ferrari et moi une relation très forte" s'est-il contenté d'ajouter.

Le quotidien populaire Bild, plus fort tirage de la presse allemande, avait indiqué dans son édition de lundi que Schumacher avait rencontré à deux reprises dans le plus grand secret Norbert Haug, le patron de Mercedes Motorsport, partenaire de l'équipe McLaren.

Haug a reconnu de son côté avoir rencontré Schumacher afin de discuter de l'avenir de la discipline et non de celui du champion allemand.

"C'est vrai, nous nous sommes rencontrés mais seulement pour parler de Formule 1. Je ne pense pas qu'il quittera Ferrari" affirmait Norbert Haug.

Agé de 36 ans, Schumacher est actuellement 3ème du championnat du monde des pilotes à 40 points du leader, l'Espagnol Fernando Alonso (Renault.)

Il est en contrat avec Ferrari jusqu'en 2006 et certains dans les paddocks de F1, dont son frère Ralf, estime que le champion allemand pourrait mettre un terme à sa carrière à l'issue de ce contrat.

D'après AFP

Schumi contrarie Ferrari

Michael Schumacher refuse "pour l'instant" une offre de prolongation chez Ferrari, a révélé mercredi son agent Willi Weber au magazine Bild-Sport. Un aveu qui risque de relancer les rumeurs d'un passage de l'Allemand chez McLaren en 2006.


"Luca di Montezemolo (le président de Ferrari) a fait une proposition pour une prolongation de contrat: elle est entre nos mains, mais pour le moment, nous n'allons pas la signer", a déclaré Willi Weber, l'agent de Michael Schumacher, dans un entretien au magazine Bild-Sport où il critique à demi-mots l'écurie italienne.

Cet aveu risque de relancer les rumeurs insistantes en Allemagne d'un passage de Michael Schumacher de Ferrari à McLaren en 2006, date à laquelle le contrat de l'Allemand avec la "Scuderia" arrive à expiration. Le pilote de 36 ans a quant à lui toujours assuré qu'il finirait sa carrière chez Ferrari.

"Là où on lui permettra de gagner"

Selon Willi Weber, Schumacher déterminera son avenir en fonction de deux critères, ses chances de succès et son salaire. "Michael n'est pas prêt à reconstruire tout de zéro. Il pilotera pour l'écurie qui lui permettra de remporter des Grands Prix tout de suite", a souligné Weber.

Actuel 3e du Championnat du monde des pilotes à 40 points du leader, l'Espagnol Fernando Alonso (Renault), le champion allemand aspire également à une revalorisation de son salaire même si il est déjà l'un des sportifs les mieux payés au monde.

40 M d'euros par saison ?

Alors que Ferrari verserait un salaire annuel à Schumacher de 35 millions d'euros par saison, "Schumi" revendiquerait une augmentation de 5 millions, soit 40 millions d'euros par saison pour prolonger son contrat, selon la presse allemande. "Si j'entre dans des négociations pour prolonger le contrat, je dois également négocier un meilleur salaire. C'est tout à fait normal" , a souligné Willi Weber.

"Je ne crois pas par ailleurs aux rumeurs selon lesquelles il y aurait des problèmes financiers, ils ont des ressources financières suffisantes: Ferrari est l'Italie et l'Italie est Ferrari, cela toujours été comme cela", a insisté Weber.

Raikkonen chez Ferrari... c'est signé?
C'est ce que l'on dit en Allemagne


Jean Todt aime beaucoup Kimi Raikkonen et il ne l'a jamais caché. Dès lors, voir le Finlandais débarquer un jour chez Ferrari sera presque logique.

D'ailleurs, s'il faut en croire le Bild, Raikkonen sera chez Ferrari dès la saison 2007. Le contrat aurait d'ores et déjà été signé.

"Nous avons appris cette nouvelle par une source totalement fiable - affirme le journal allemand - les premiers contacts pour le passage de Raikkonen chez Ferrari ont eu lieu l'année dernière. C'est au mois de mai de cette année que le contrat a été signé. Schumacher a été immédiatement informé de l'arrivée de Raikkonen par Jean Todt. Michael a alors contacté Mercedes qui serait disposé à lui offrir un contrat annuel de 40 millions de dollars."

On se souvient que Juan Pablo Montoya avait annoncé son passage chez McLaren avec plus d'un an d'avance. Il n'avait même pas encore entamé sa dernière saison avec Williams. Peut-on s'attendre à ce qu'une telle chose se reproduise avec Raikkonen?

Si Raikkonen a vraiment signé un contrat avec Ferrari pour la saison 2007, Raikkonen et Ferrari devront démentir cette information pendant plus d'une année. C'est exactement ce que Montoya a cherché à éviter de faire en dévoilant tout très tôt. Trop tôt pour certains...

Affaire à suivre...

Spa : Le double-gauche perd son bac à graviers

Après le Raidillon, le Speaker's Corner et les deux virages de Blanchimont, les exigences du Formula One Circus ont eu raison du bac à gravier qui bordait l'extérieur du double-gauche. D'importants travaux sont actuellement en cours sur le circuit spadois qui accueillera les "stars" de la Formule 1 le week-end du 11 septembre. D'ici là, une zone de dégagement asphaltée sera établie à l'extérieur de la célèbre courbe, qui risque donc - à l'instar des autres virages "pour gros coeurs" du circuit ardennais qui ont déjà subi ce traitement - de perdre une bonne partie de son caractère dans l'opération. Reste à espérer que les maîtres d'oeuvre de ce chantier auront la bonne idée de placer une bande de gazon synthétique entre la limite de la piste et le début de la zone de dégagement (comme ce fût le cas en Turquie lors du dernier Grand Prix) afin d'éviter les débordements à répétition comme c'est souvent le cas dans Blanchimont.

Schumacher affirme vouloir rester chez Ferrari
Au minimum jusqu'à la fin de l'année 2006


L'Allemand Michael Schumacher réaffirme vendredi dans la presse italienne son intention de rester chez Ferrari jusqu'à la fin de sa carrière, au lendemain de rumeurs annonçant l'arrivée prochaine du Finlandais Kimi Raikkonen dans l'écurie italienne de Formule 1.

"Je n'ai pas l'intention de quitter la F1, j'espère rester dans cette équipe (Ferrari) le plus longtemps possible et j'ai du mal à comprendre pourquoi je dois le répéter aussi souvent", affirme le septuple champion du monde dans le quotidien La Repubblica.

"Il est évident que je ne pourrai pas tenir encore dix ans", poursuit l'Allemand âgé de 36 ans dans La Stampa, le quotidien de Fiat (propriétaire de Ferrari), "mais je n'ai pas encore décidé quand j'abandonnerai. En tout cas, je ne peux pas m'imaginer à bord d'une voiture qui ne soit pas une Ferrari".

Jeudi, le quotidien allemand Bild avait relancé les rumeurs d'un départ de Michael Schumacher de l'écurie rouge à l'issue de la saison 2006, en affirmant que le Finlandais Kimi Raikkonen avait signé un pré-contrat avec Ferrari pour 2007, une information aussitôt démentie par le pilote de McLaren.

Cinq jours après son abandon au Grand-Prix de Turquie, le pilote allemand justifie également dans La Repubblica le retard pris pour prolonger son contrat, qui arrivera à expiration fin 2006, en affirmant qu'il hésite sur le nombre de saisons qu'il compte encore disputer.

"Je n'ai pas encore décidé ce que je ferai après 2006. C'est un choix qui m'appartient, une question personnelle", indique l'Allemand, qui ne ferme pas la porte à un abandon de la F1 à la fin de la prochaine saison.

Après quatorze épreuves sur dix-neuf programmées en 2005, Michael Schumacher est troisième au classement des pilotes derrière le Finlandais Kimi Raikkonen (2e) et l'Espagnol Fernando Alonso (1er).

Vainqueur des cinq derniers championnats du monde des pilotes sur Ferrari, l'Allemand n'a remporté qu'une seule épreuve cette saison en juin à Indianapolis où Michelin avait obligé les 14 monoplaces qu'il équipe à se retirer pour des raisons de sécurité laissant Bridgestone seul sur la piste.

Une saison qui a aussi reflété les mauvais résultats de l'écurie de Schumacher, troisième au classement des constructeurs.

D'après AFP

Jeu de mots, jeu de dupes, jeu d'argent
Les transferts en question


Je vous garantis qu'il n'y a rien de vrai, assurait Rubens Barrichello parlant de son départ de Ferrari pour BAR-Honda, trois jours avant que l'information ne soit officialisée: avec des dizaines de millions d'euros en jeu, les transferts en Formule 1 donnent lieu à des déclarations aussi péremptoires que fausses.

La rumeur du transfert de Barrichello est née le 30 juillet au Grand Prix de Hongrie, sur une "info" lâchée par le triple champion du monde brésilien Nelson Piquet.

Barrichello, lui, avait formellement démenti: "Hélas, nous vivons dans un monde où il y a trop souvent beaucoup de personnes qui n'ont rien à faire et qui disent des choses sans aucun sens".

Et pourtant... Trois jours plus tard, la Scuderia annonçait le départ de Barrichello et 17 jours après, le pilote confirmait avoir signé chez BAR-Honda.

A l'approche du Grand Prix d'Italie dimanche, un nouveau cas de transfert défraye la chronique. Avec d'autant plus de fracas qu'il concerne sa majesté Michael Schumacher, dont l'avenir serait lié à celui de Kimi Raikkonen, le Finlandais de McLaren-Mercedes actuellement en lutte pour le titre mondial!

Selon la rumeur, Raikkonen aurait signé en mai dernier un pré-contrat avec Ferrari pour 2007, alors que Schumi serait en partance pour McLaren-Mercedes à l'expiration fin 2006 de son contrat Ferrari, écurie pour laquelle il court depuis 1996 et avec laquelle il a remporté cinq de ses sept titres mondiaux et battu la plupart des records de la Formule 1. Equipe avec laquelle il a assuré qu'il terminerait sa carrière, mais qui éprouve de grandes difficultés cette saison.

Une petite phrase de son agent Willi Weber a provoqué un séisme lorsqu'il a annoncé dans la presse allemande négocier pour Michael Schumacher, 36 ans, l'après 2006.

"Michael pilotera pour l'écurie qui lui permettra de remporter des Grands Prix tout de suite", a déclaré Weber le 24 août, soulignant que le pilote refusait "pour l'instant" l'offre de prolongation de Ferrari.

Depuis, Schumacher et Weber s'escriment à démentir. "Je ne peux pas m'imaginer à bord d'une voiture qui ne soit pas une Ferrari", a assuré l'Allemand vendredi, agacé.

Et Weber d'ajouter samedi: "Michael décidera entre mars et avril 2006 s'il poursuit sa carrière en 2007. S'il fait effectivement ce choix, les négociations avec Ferrari auront la plus haute priorité".

Weber cherche-t-il à obtenir une augmentation pour son poulain, dont le salaire actuel à la Scuderia serait de 35 millions de dollars annuels? Schumacher est-il réellement en contacts avec McLaren-Mercedes?

Dans ce cas, malgré ses démentis, Raikkonen s'est-il effectivement engagé avec Ferrari, comme le prétend la presse allemande?

"Depuis que je suis arrivé en Formule 1, j'entends des spéculations sur mon avenir. Comme je l'ai répété à de nombreuses reprises, je suis très heureux dans mon équipe actuelle", a répondu le Finlandais.

Mais la Scuderia aime préparer l'avenir longtemps à l'avance. Ainsi, Schumacher avait-il signé en juillet 1998 son contrat Ferrari pour 2000-2002. La prolongation pour 2003-2004 avait été signée en mai 2001. La signature d'un pré-contrat Raikkonen-Ferrari correspondrait donc parfaitement à ce timing.

En fait, quasiment toutes les dix écuries du plateau ont misé dans ce poker menteur. Jenson Button, qui voulait absolument quitter BAR-Honda l'an dernier pour Williams-BMW, refuse de le faire maintenant qu'il y est tenu contractuellement. Lui veut rester chez BAR, Franck Williams assure qu'il pilotera une de ses monoplaces en 2006.

D'autres avenirs se jouent actuellement dans les coulisses, avec plus ou moins d'échos. Celui de Takuma Sato, lié au sort de Button maintenant qu'un des volants BAR est dévolu à Barrichello. Celui de Jacques Villeneuve, qui affirme que son contrat Sauber pour 2006 reste valable malgré le rachat de l'équipe suisse par BMW. Celui de Nick Heidfeld, actuellement chez Williams-BMW et que le constructeur allemand pourrait vouloir emmener dans sa nouvelle structure.

D'après AFP

Des ouvriers sous-payés chez Schumacher
Le champion allemand n'en savait rien

Des ouvriers allemands et français sous-payés sont employés sur le chantier de la villa suisse de Michael Schumacher, a indiqué mardi un responsable syndical, qui redoute un syndrome du "plombier polonais" à un mois d'un référendum sur l'élargissement de l'Union européenne.

Les tailleurs de pierres de la société Occitanie Pierres, de Cahors, étaient employés dans la somptueuse villa que le champion du monde de Formule 1 se fait construire à Gland, sur les bords du lac Léman pour 24 millions d'euros, a précisé à l'AFP Aldo Ferrari (ça ne s'invente pas, Ndlr), du syndicat suisse du bâtiment UNIA.

Un contrôle du chantier a permis de découvrir en mai dernier que les six ouvriers étaient payés selon leur salaire français et touchaient donc moins de la moitié du salaire prévu par la convention collective de la branche en Suisse (environ 8 euros de l'heure au lieu de 18), selon M. Ferrari.

La fraude a été sanctionnée et les salaires légaux ont été versés, a-t-il ajouté. L'avocat du champion, Bertrand Gros, a déclaré à la presse suisse que son client ignorait la rémunération versée aux ouvriers du chantier.

Michael Schumacher fait par ailleurs construire à proximité un manège de chevaux pour sa femme, sur lequel deux maçons et six charpentiers originaires du centre de l'Allemagne sont employés, pour des salaires inférieurs de 1.000 à 1.500 euros à ce qu'ils pourraient prétendre en Suisse, selon la même source.

Les deux sociétés allemandes incriminées ont été convoquées en Suisse pour "présomption de dumping salarial", a précisé M. Ferrari.

La polémique survient alors que les Suisses doivent se prononcer le 25 septembre par référendum sur l'extension aux 10 nouveaux membres de l'Union européenne des accords de libre-circulation entre la Suisse et l'UE, qui fait craindre en Suisse un afflux de travailleurs d'Europe de l'est.

La presse helvétique faisait mardi le rapprochement avec la polémique sur le "plombier polonais" qui a marqué le référendum français sur la constitution européenne en mai dernier.

"L'affaire montre au contraire qu'avec des contrôles, on fait respecter la législation", a estimé M. Ferrari, alors que les syndicats suisses ont appelé à voter oui à l'accord UE-Suisse, qui prévoit un renforcement des contrôles de l'emploi des travailleurs étrangers.

D'après AFP

A1 Grand Prix : Le calendrier est enfin connu

Cette fois, le calendrier de l'A1 Grand Prix est enfin officiel, ce à moins d'un mois du coup d'envoi de Brands-Hatch. Si le début de saison sera marqué par une mini-tournée européenne (Brands-Hatch, Lausitzring et Estoril), le plateau de l'A1 GP mettra ensuite le cap sur le soleil, avec des excursions en Australie (Eastern Creek), Malaisie (Sepang), dans les Emirats Arabes (Dubai), en Indonésie (Sentul), en Afrique du Sud (Durban), au Brésil (Curitiba), au Mexique (Monterrey), aux Etats-Unis (Laguna Seca) et en Chine (Shanghai). C'est là-bas que se jouera le premier titre de cette World Cup of Nations, le 2 avril...

Calendrier officiel A1 Grand Prix

25/09 - Brands Hatch - Grande-Bretagne
09/10 - Lausitzring - Allemagne
23/10 - Estoril - Portugal
06/11 - Eastern Creek - Australie
20/11 - Sepang - Malaisie
11/12 - Dubai - Emirats Arabes
15/01 - Sentul - Indonésie
29/01 - Durban - Afrique du Sud
12/02 - Curitiba - Brésil
26/02 - Monterrey - Mexique
19/03 - Laguna Seca - USA
02/04 - Shanghai - Chine

Certes ce n'est pas de la F1, mais je ne souhaitais pas créer un topic a cet effet.

A1 Grand Prix : Les USA et l'Irlande en vedettes au Ricard

La fin de semaine dernière a été marquée par une nouvelle série de 3 jours de tests sur le front de l'A1 Grand Prix. Avec un coup d'envoi officiel du championnat qui sera donné le week-end du 25 septembre prochain à Brands-Hatch, les différentes équipes nationales redoublent d'activité, afin d'être dans le coup. Et à ce petit jeu, ce sont les Etats-Unis qui s'en sont le mieux tirés, le jeune Scott Speed (issu des GP2 Series) signant le meilleur chrono mercredi et jeudi, avant de céder le relais à Colin Fleming. Avec un temps de 1'24"177, c'est d'ailleurs Speed qui s'est montré le plus rapide sur les 4,8 km du High Tech Test Track du Paul Ricard...

Si les Etats-Unis ont dominé les deux premières journées, plusieurs autres nations étaient dans le coup elles aussi. A commencer par la France (Nicolas Lapierre et Alexandre Prémat), le Brésil (Nelson Piquet Jr) et les Pays-Bas (Jos Verstappen et Jeroen Bleekemolen). Le vendredi, c'était au tour de Ralph Firman Jr, défendant les couleurs de l'Irlande, de se montrer le plus rapide, en devançant cette fois Neel Jani (Suisse), Jos Verstappen et Matthew Halliday (Nouvelle-Zélande).

Trois nouvelles équipes ont profité de ces tests au Ricard pour entériner leur participation à l'A1 Grand Prix. Il s'agit avant tout de l'Allemagne, dont le team est placé sous la responsabilité de Willy Webber, excusez du peu ! C'est l'équipe Super Nova de David Sears qui fera évoluer le bolide teuton, avec Timo Scheider au volant. La Russie est aussi de la partie, avec Max Welti (ex-Sauber F1) comme consultant, Nicolaj Fomenko, Alexey Vasiliev et surtout Roman Rusinov comme pilotes. Enfin, l'Indonésie a effectué ses premiers tours de roues avec Ananda Mikola, qui s'en est tiré avec les honneurs.

Parmi les faits d'armes du Castellet, on note encore la prise en charge de l'équipe de Chine par Astromega, le team belge de Mikke Van Hool. Seul petit bémol, les deux pilotes Qing Hua Ma et Teng Jiang n'ont rien de foudres de guerre !

Pour conclure, signalons que Christophe Bouchut a pris furtivement le volant de la monoplace de l'équipe de France (couvée par Dams), sans grand succès cependant. Alvaro Parente secondera plus que certainement Pedro Lamy pour le Portugal, tandis que Romain Grosjean et Giorgio Mondini défendaient aussi les couleurs de la Suisse. (V. Franssen)

Classement Journée 3

1 - Ralph Firman - Irlande - 1'24"561
2 - Neel Jani - Suisse - 1'24"617
3 - Jos Verstappen - Pays-Bas - 1'24"646
4 - Matthew Halliday - Nouvelle-Zélande - 1'24"800
5 - Nicolas Lapierre - France - 1'25"012
6 - Alvaro Parente - Portugal - 1'25"067
7 - Will Power - Australie - 1'25"312
8 - Nelson Piquet - Brésil - 1'25"378
9 - Adam Khan - Pakistan - 1'25"472
10 - Stephen Simpson - Afrique du Sud - 1'25"509
11 - Fairuz Fauzy - Malaisie - 1'25"620
12 - Salvador Duran - Mexico - 1'25"626
13 - Alex Lloyd - Grande Bretagne - 1'26"268
14 - Ananda Mikola - Indonésie - 1'26"291
15 - Colin Fleming - USA - 1'26"424
16 - Basil Shaaban - Liban - 1'26"496
17 - Karun Chandhok - Inde - 1'26"579
18 - Roman Rusinov - Russie - 1'26"805
19 - Tengyi Jiang - Chine - 1'27"113

Classement Journée 2

1 - Scott Speed - USA - 1'24"177
2 - Alexandre Premat - F - 1'24"392
3 - Nelson Piquet - BR - 1'24"574
4 - Jonny Reid - NZ - 1'24"590
5 - Alvaro Parente - P - 1'24"738
6 - Ralph Firman - Irl - 1'24"772
7 - Jos Verstappen - NL - 1'24"879
8 - Romain Grosjean - CH - 1'24"895
9 - Fairuz Fauzy - MAL - 1'24"987
10 - Kalil Beschir - Lib - 1'25"012
11 - Robbie Kerr - GB - 1'25"104
12 - Timo Scheider - D - 1'25"211
13 - Adam Khan - Pak - 1'25"374
14 - Stephen Simpson - AFS - 1'25"757
15 - Salvador Duran - MEX - 1'25"891
16 - Ananda Mikola - Indo - 1'26"655
17 - Karun Chandhok - Inde - 1'26"959
18 - Christian Jones - Aus - 1'26"990
19 - Alexei Vasiliev - Rus - 1'27"942
20 - Tengyi Jiang - Chine - 1'28"202

Classement Journée 1

1 - Scott Speed - USA - 1'24"559
2 - Nelson Piquet - Br - 1'24"973
3 - Nicolas Lapierre - F - 1'25"095
4 - Robbie Kerr - GB - 1'25"281
5 - Salvador Duran - Mex - 1'25"296
6 - Alvaro Parente - P - 1'25"377
7 - Jonny Reid - NZ - 1'25"536
8 - Ralph Firman - Irl - 1'25"687
9 - Will Davison - Aus - 1'25"692
10 - Alex Yoong - Mal - 1'25"717
11 - Jos Verstappen - NL - 1'25"751
12 - Adam Khan - Pak - 1'26"139
13 - Romain Grosjean - CH - 1'26"147
14 - Tomas Scheckter - AFS - 1'26"177
15 - Timo Scheider - D - 1'26"440
16 - Basil Shabaan - Lib - 1'26"477
17 - Karun Chandhok - India - 1'27"978
18 - Ananda Mikola - Indonesia - 1'28"430
19 - Teng Jiang - Chine - 1'29"377
20 - Nikolay Fomenko - Rus - 1'32"760